Chaque lundi, les journalistes de l’équipe des Sports répondent à vos questions.

Soumettez vos questions

Caroussel et but sur balles ?

Au baseball majeur, un joueur a-t-il déjà atteint les buts cinq fois, en réalisant un carrousel plus un but sur balles ou avoir été atteint par un lancer ?

Bernard Cloutier

Réponse d’Alexandre Pratt 

Oui. En consultant les données de Baseball Reference, j’ai trouvé 40 occurrences. Joe Gordon et Mickey Cochrane ont même reçu deux buts sur balles, en plus de frapper un simple, un double, un triple et un circuit dans un même match. Le plus inusité ? Le 8 juin 1940, Harry Craft a réussi un carrousel, reçu un but sur balles ET été atteint par un lancer dans la même partie !

Le football, une fois par semaine ?

PHOTO YAN DOUBLET, ARCHIVES LE SOLEIL

Il y a du contact à tous les jeux ou presque au football.

Le sport professionnel est très exigeant pour les athlètes. Mais pourquoi les matchs de football n’ont lieu qu’une fois par semaine alors que les matchs de hockey ont lieu tous les deux jours ? Et les matchs de baseball et de tennis à tous les jours ? Je ne pense pas que les joueurs de football dépensent plus d’énergie que les joueurs de hockey ou de tennis dans un match. Et pourtant les joueurs de hockey ou de tennis récupèrent en un ou deux jours. Y a t-il d’autres critères que la condition physique pour expliquer le rythme des matchs ?

Louis Beaudoin

Réponse de Richard Labbé 


Il faut avoir mis les pieds dans un vestiaire de football après un match pour mieux comprendre. C’est pas compliqué : environ la moitié des joueurs ont un sac de glace sur une épaule ou un genou, alors que le reste du club est en béquilles ou allongé sur la table du soigneur. On exagère à peine. Le hockey est aussi un sport de contact, mais il est possible de les éviter (voir Scott Gomez en fin de carrière avec le Canadien), alors qu’au football, il y a du contact à tous les jeux ou presque. Ça use, et ça explique pourquoi les joueurs de football ont besoin d’une semaine de repos entre les matchs.

Les numéros retirés par la ligue

PHOTO ELISE AMENDOLA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Bill Russell, ex-joueur des Celtics de Boston

Est-ce que les numéros de Jacky Robinson (42) et de Wayne Gretzky (99) sont les seuls qui ont été retirés par leur ligue ?

Chris Sauvageau

Réponse de Katherine Harvey-Pinard 

Il y en a un troisième : la NBA a retiré le numéro 6 de Bill Russell, légende des Celtics de Boston, en 2022. Russell a mené les Celtics à 11 championnats comme joueur et entraîneur, en plus de lutter pour les droits de la personne. Le numéro de Robinson a été retiré en 1997 et celui de Gretzky, en 2000.

Qui paie quoi pendant le repêchage ?

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Repêchage 2022 de la LNH : Simon Nemec vient d’être réclamé par les Devils du New Jersey.

Qui paie le voyage et l’hébergement des espoirs lorsqu’ils se déplacent dans la ville où se déroule le repêchage de la LNH : le club junior, leur futur club de la Ligue nationale ou les parents ?

Julien Gagnon

Réponse de Mathias Brunet

Dans la grande majorité des cas, les agences de joueurs paient les coûts de déplacement comme le billet d’avion et l’hôtel. Il y a certainement une limite de places pour l’entourage immédiat, à la discrétion de l’agence, selon le statut du joueur et le nombre d’invités. Un agent à qui j’ai demandé des précisions sur votre question me dit qu’il invite les joueurs classés parmi les trois premiers tours, et suggère aux autres de rester à la maison, pour éviter entre autres les déceptions de voir les sept tours passer sans que leur nom ne soit prononcé. Il peut y avoir des petites variations sur le plan des frais, donc, selon les agences. Les clubs ne payent rien.

Le contrat garanti de Joe Burrow

PHOTO EMILEE CHINN, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Joe Burrow, quart-arrière des Bengals de Cincinnati

Joe Burrow a récemment signé un nouveau contrat de 275 millions, dont 215 sont garantis. Que signifient ces 215 millions garantis ? Est-ce en cas de blessures, d’échange ou même de retraite ?

Laval Doucet

Réponse de Simon-Olivier Lorange 

La portion garantie des contrats de la NFL est liée à la possibilité réelle qu’un joueur, aussi talentueux soit-il, soit libéré sans autre préavis. Il peut être libéré parce que l’équipe ne veut plus de ses services, parce qu’elle doit se conformer au plafond salarial ou encore parce qu’il est blessé. Plus un joueur est prisé, plus il sera en mesure de négocier une garantie importante. En cas de retraite, un joueur renonce aux sommes qui lui sont dues ; en cas d’échange, c’est à sa nouvelle équipe de respecter les termes de son contrat.