Toujours un grand bonheur de vous lire et d’essayer de répondre au plus de questions possible ! Pour nous envoyer nos prochaines affectations.

Le numéro des gardiens

« Dans la Ligue nationale de hockey, les gardiens de but portent presque tous un numéro qui est entre 30 et 39, à quelques exceptions près. J’imagine qu’il s’agit d’une tradition, mais d’où provient-elle ? »

Simon Leroux

Réponse d’Alexandre Pratt :

Lorsque les numéros sont apparus sur les chandails, au début du XXe siècle, ils étaient associés à une position. Les gardiens portaient le numéro 1. Avec les années, il y a eu un peu plus d’audace. Lorsque les équipes sont passées à un système de deux gardiens, le réserviste portait souvent un numéro plus élevé que ceux de ses coéquipiers. Mais c’est vraiment à partir de 1965 que la mode des numéros dans la trentaine a pris de l’ampleur. Cette saison-là, Terry Sawchuk, Gump Worsley et Bernard Parent l’ont chacun porté. Comme ils étaient populaires, ils ont inspiré les jeunes gardiens à les imiter, tout simplement.

La faufilade du quart

PHOTO BUTCH DILL, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Une faufilade du quart-arrière

« Au football canadien, en situation de troisième essai, le jeu de la faufilade du quart pour gagner une verge réussit presque à tous coups. Tellement que l’on paie quelqu’un presque uniquement pour faire ce jeu (le deuxième ou troisième quart-arrière). Pourquoi est-ce qu’au football américain ce jeu est beaucoup moins employé et qu’il est réussi moins souvent, lorsqu’il est employé ? »

Pierre Langlois

Réponse de Richard Labbé :

Jadis, un grand philosophe a déjà fait savoir que le football est une question de pouces (dans notre système métrique à nous, ce serait une question de centimètres, mais bon, on s’égare). Eh bien, cette question de pouces n’est jamais aussi évidente que sur ce jeu. La principale différence, dans les deux exemples que vous apportez, se trouve dans les tranchées : au football canadien, il y a une verge de distance entre la ligne offensive et la ligne défensive. Dans cette réalité, le gain d’une verge est pratiquement un automatisme, puisque le quart n’a qu’à étirer le bras (sans échapper le ballon, bien sûr) pour aller chercher le premier jeu. Au football américain, avec la tête du centre qui se retrouve pratiquement collée sur la tête du plaqueur défensif juste en face de lui, il y a moins d’espace, et le degré de difficulté est plus élevé, pour des raisons... de pouces.

Qui fait quoi ?

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Les Alouettes de Montréal contre les Tiger-Cats de Hamilton au stade Percival-Molson

« Au football sur la ligne à l’attaque, on fait une distinction entre les postes de garde et de bloqueur. Il me semble qu’ils ont un rôle similaire. Quelle est donc la différence de tâche qui explique les deux termes ? »

Johanne Fortin

Réponse de Nicholas Richard :

D’une part, les deux gardes sont positionnés de chaque côté du centre. Habituellement, ce sont les joueurs de la ligne offensive qui sont les plus rapides et qui ont le meilleur jeu de jambes. Ainsi, ce sont les joueurs de ligne les plus utiles lors du jeu au sol, parce qu’ils peuvent déplacer le joueur de la ligne défensive adverse. D’autre part, les bloqueurs, eux, sont positionnés à l’extérieur des gardes. Ils sont aussi très importants pour le jeu au sol, mais ils se démarquent davantage lorsque vient le temps de contrer les ailiers défensifs et les secondeurs de l’équipe adverse qui tentent de rejoindre le quart-arrière. Les bloqueurs sont habituellement plus forts du haut du corps et ont un meilleur jeu de mains.

Le salaire des cadets

PHOTO PETER MORRISON, ASSOCIATED PRESS

Le golfeur Harris English et son cadet sur l’Old Course de St Andrews, en Écosse

« Mes questions sont les suivantes : 1) Quel est le pourcentage en salaire d’un cadet qui accompagne son joueur et qui est dans le pool des bourses ? 2) Certains cadets ont-ils un salaire fixe si le joueur est blessé (ex. : Tiger Woods) ? 3) On voit certains cadets changer de patron en cours de carrière, pourquoi ? »

Robert Bélanger

Réponse de Nicholas Richard :

En règle générale, tous les cadets sur le circuit PGA Tour ont un salaire fixe de base. Il s’agit d’un salaire qui est négocié avec le joueur qu’ils accompagnent et ce salaire oscillerait entre 1500 et 3000 $ par semaine. Cependant, un bonus s’ajoute si le joueur fait la coupure et joue les rondes de la fin de semaine. Habituellement, un cadet va toucher l’équivalent de 5 à 10 % de la bourse remportée par son joueur au cours d’une fin de semaine.