L’ex-nageuse synchronisée Sarah-Ève Pelletier devient la première commissaire à l’intégrité dans le sport au Canada. Elle dirigera la cellule principale du nouveau programme canadien de sport sécuritaire.

Le Centre de règlement des différends sportifs au Canada en a fait l’annonce dans un communiqué de presse, mardi après-midi.

Le nouveau Bureau du commissaire à l’intégrité dans le sport fonctionnera de manière indépendante pour recevoir les plaintes concernant des violations présumées au Code de conduite universel pour prévenir et contrer la maltraitance dans le sport (CCUMS), fait-on savoir. Au besoin, il lancera des enquêtes indépendantes et recommandera des sanctions à l’encontre des personnes reconnues coupables d’une violation.

Adopté par cinquante organismes de sport financés par le gouvernement fédéral, le CCUMS énonce des principes directeurs pour un sport sécuritaire, définit la maltraitance et identifie les comportements prohibés et les considérations relatives aux sanctions.

Sarah-Ève Pelletier entrera en poste en mai prochain. Membre du Barreau du Québec et médiatrice civile accréditée, l’ex-athlète détient plusieurs diplômes universitaires, dont en commerce international et en droit du sport. Jusqu’à tout récemment, elle était directrice, affaires sportives et développement durable du Comité olympique canadien.

« Je suis honorée d’assumer ce rôle à un moment aussi déterminant, mentionne-t-elle. Il n’y a de place pour aucune forme de maltraitance dans le sport. Grâce à des efforts concertés de toute part, en adoptant une approche centrée sur la personne, nous pouvons rendre le sport sécuritaire et accueillant pour tous. »

Selon Pascale St-Onge, ministre des Sports et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, l’arrivée d’une commissaire est une « étape cruciale » vers un système sportif canadien « libre de harcèlement, d’abus, de discrimination ou de maltraitance ».

« En tant que ministre des Sports, j’ai l’intention de rendre ce mécanisme indépendant obligatoire pour tous les organismes nationaux de sport financés par le gouvernement fédéral, dit-il. Au nom de notre gouvernement, je remercie la nouvelle Commissaire de contribuer à nos efforts collectifs. »