Voici notre plus récente cuvée de réponses aux questions du public. On attend vos prochaines.

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Le grand écart

Quel est le plus grand écart de points d’une saison à l’autre pour une équipe ayant joué en finale de la Coupe Stanley ?

Guy et Suzie

Réponse de Simon-Olivier Lorange

Comme une équipe qui se rend en finale de la Coupe Stanley n’est pas nécessairement celle qui a accumulé le plus de points, je me suis seulement intéressé aux points de classement de la saison suivant la finale afin de la comparer à celle que vit cette année le Canadien – c’est là qu’on s’en allait, n’est-ce pas ? En compilant tous les cas de figure depuis l’expansion de 1967, la dégringolade la plus sévère, à ce jour, est celle des Hurricanes de la Caroline. Ceux-ci, après avoir atteint, à la surprise générale, la grande finale en 2002, ont terminé au 30e et dernier rang du classement général de la LNH avec seulement 61 points. Leurs plus proches « poursuivants » sont les Kings de Los Angeles de 1993-1994 (66 points) et les Capitals de Washington de 1998-1999 (68 points). Le CH de 2021-2022 pourrait tomber bien plus bas que les Hurricanes de 2002 : après 52 matchs, il avait obtenu seulement 29,8 % des points disponibles, ce qui correspond à une récolte de 49 points sur une campagne complète.

Qui ramasse la facture ?

Les joueurs blessés dans la LNH ou les joueurs qui ont besoin d’aide psychologique sont-ils payés par le club ou par une compagnie d’assurance ?

Richard Sauvé

Réponse de Katherine Harvey-Pinard

Bonjour, monsieur Sauvé. J’ai posé la question directement à l’organisation du Canadien. Selon ce qu’on m’a répondu, l’équipe prend une assurance seulement pour ses gros contrats. J’aurais donc tendance à croire que c’est le cas pour Carey Price et Shea Weber. Dans ces cas, un joueur blessé continue d’être payé par l’organisation jusqu’à ce qu’il ait raté un certain nombre de matchs (30, sous toute réserve). À partir de ce moment, le salaire est couvert en grande partie par l’assureur.

Les amis des amis

Au hockey, lorsque des équipes nomment des dirigeants (DG, entraîneurs, etc.), des noms d’anciens joueurs ressortent tout le temps. On n’a qu’à penser à Daniel Brière, Mathieu Darche et Roberto Luongo pour le poste de DG du Canadien. Je crois déceler une augmentation des entraîneurs en chef de carrière dans la LNH, mais la présence et la participation active d’anciens joueurs dans les “groupes de décision” semblent plus fréquentes au hockey que dans les autres sports majeurs. Les entraîneurs et dirigeants de carrière semblent être la norme au football, par exemple. Je m’intéresse moyennement au baseball et au basketball, mais cela semble être le cas dans la MLB et la NBA également. Pourquoi davantage au hockey que dans les autres sports ?

Marc-André Boivin

Réponse de Richard Labbé

C’est une très bonne question. Le hockey est un sport où les choses ne changent pas souvent, où l’on recycle souvent les mêmes personnes, et ça explique ce phénomène en grande partie ; le nom de Peter Chiarelli vous dit sûrement quelque chose. Cela dit, les choses changent, bien que très lentement. Au bout du compte, le Canadien a embauché un nouveau DG qui n’est pas un ancien joueur, et peu de temps après, les Canucks ont embauché Émilie Castonguay et Cammi Granato. On peut appeler ça du progrès…

De quelle couleur, le chandail ?

J’aimerais savoir s’il existe une règle fixe qui définit quelle équipe portera les chandails blancs dans la NFL : l’équipe locale ou celle des visiteurs.

Laurier Tremblay

Réponse de Nicholas Richard

Bonjour, monsieur Tremblay ! Selon le livre des règlements de la NFL, la règle est assez simple. C’est l’équipe à domicile qui décide quel uniforme elle portera. Habituellement, elle choisit l’uniforme foncé. Toutefois, elle a le droit de choisir le pâle. Dans un tel cas, l’équipe visiteuse doit porter son chandail foncé.

Jusqu’au lever du jour

Qu’attend la LNH pour faire durer la séance à trois contre trois lorsque le pointage est égal après cinq minutes de prolongation ? Je suis persuadée que bien des gens seraient contents, si je me fie aux personnes de mon entourage. Nous sommes d’ailleurs nombreux à partir après le trois contre trois : les tirs de barrage ne nous intéressent pas.

Claire Pageau

Réponse de Simon-Olivier Lorange

Soyez rassurée, vous avez des alliés parmi les gouverneurs de la LNH. Après 16 ans de tirs de barrage – la pratique a été instaurée en 2005-2006 –, cette phase du jeu continue de diviser les décideurs. C’est d’ailleurs pour limiter le nombre de matchs conclus de cette manière que le trois contre trois a succédé au quatre contre quatre, en 2015-2016. Déjà, en 2010, on avait retiré les matchs gagnés ou perdus en tirs de barrage du processus de bris d’égalité au classement. Philosophiquement, nombreux sont les opposants au fait que dans un sport collectif, un match soit décidé par un jeu individuel. Le soccer reçoit le même genre de reproches. Tout cela étant dit, peut-être que, sur une base personnelle, vous n’aimez pas les tirs de barrage, mais il y a beaucoup, beaucoup de monde qui les apprécie. Au Centre Bell comme ailleurs, les partisans s’en régalent. Et lorsqu’un joueur sort un lapin de son chapeau, sa feinte tourne en boucle à la télé et sur les réseaux sociaux pendant des semaines. À moins d’un revirement inattendu, vous devrez donc les endurer encore un peu…