(Lausanne, Suisse) Le verdict dans la cause de la Russie, qui souhaite garder son nom et son drapeau aux Jeux olympiques, sera connu jeudi.

Le Tribunal arbitral du Sport a mentionné mercredi que ses trois juges ont participé à quatre jours d’audience le mois dernier dans le conflit entre l’Agence mondiale antidopage (AMA) et sa branche russe, la RUSADA.

L’AMA exige des sanctions, dont l’interdiction pour la Russie d’utiliser son drapeau, son hymne national et son nom d’équipe en vue des Jeux olympiques de Tokyo l’été prochain, ceux de Pékin à l’hiver 2022, et toutes les autres compétitions sportives d’envergure, comme la Coupe du monde de soccer.

Cette cause a été élaborée à partir d’une base de données provenant du laboratoire antidopage de Moscou, qui a été confisquée très longtemps par les autorités russes avant d’être remise aux enquêteurs de l’AMA l’an dernier. L’AMA a relevé que des informations ont été effacées, modifiées ou encore ajoutées.

Ce constat signifie qu’il sera encore plus difficile de sanctionner des athlètes, puisqu’ils ont été protégés par un stratagème russe de dissimulation des cas de dopage.