Le commissaire de la MLS, Don Garber, a avoué avoir été plus nerveux que d'habitude en ouvrant la séance de repêchage. Non pas en raison du débat opposant Andrew Wenger à Darren Mattocks, mais plutôt parce qu'il y a mis un terme en annonçant le choix montréalais en français.

Garber a d'ailleurs ajouté que ces quelques mots lui ont valu de longues minutes de répétition. «Nous voulions honorer les gens du Québec puisque le français est la langue première des Montréalais, a-t-il rappelé aux journalistes américains. Nous pensions que ce serait une bonne surprise d'annoncer le premier choix en français.»

Entre les deux tours de repêchage, le commissaire de 54 ans a également indiqué qu'il était impressionné par le travail accompli par les membres de l'Impact. «Ils travaillent fort, les travaux au stade avancent bien et nous discutons souvent à propos des ventes de billets ou de l'équipe elle-même. Nous avons une entière confiance en Joey Saputo et sa famille. Je suis très optimiste sur ce qui se passe à Montréal.»

Petit dernier dans la famille de la MLS, l'Impact pourrait le demeurer encore quelques saisons. Sans préciser de date, Garber a réaffirmé son désir d'implanter une deuxième équipe dans la région new-yorkaise.

«Les Red Bulls (de New York) participent à cet effort en croyant que cette nouvelle rivalité leur permettra d'attirer davantage l'attention des 30 millions de personnes.»