Quand le New York Times parle du Québec ou des Québécois, vous savez que la nouvelle sera grosse, bonne et juteuse.

Samedi soir, les Thrashers d'Atlanta affrontent les Islanders à Long Island. Pour l'occasion, plus d'un millier de Québécois se rendront au Nassau Coliseum pour lancer un message clair au commissaire Gary Bettman: «on veut une équipe à Québec». Et l'une des deux équipes sur la glace newyorkaise samedi pourrait bien être celle-là.

Un convoi de 22 autobus, tous nommés en honneur d'anciens joueurs des Nordiques, quittera Québec ce soir pour arriver à New York demain matin. Tous les détails dans le texte de Kathleen Lavoie, du Soleil.

Reste à savoir comment seront accueillis les partisans de Québec à New York? Comme des vautours qui attendent la mort d'une des deux équipes en difficulté? Les organisateurs de l'événement soutiennent qu'il ne s'agit pas d'une campagne de dénigrement envers ces équipes, mais tout de même, difficile pour les partisans des Islanders de le percevoir autrement.

C'est comme si, en 2004, 22 autobus d'Américains venus de Washington étaient débarqués au Stade olympique pour un match des Expos avec des pancartes: «on veut votre équipe»! Qu'aurions-nous dit? En tous cas, on n'aurait rien fait, parce qu'ils auraient été plus nombreux que nous...

> Suivez-moi sur Twitter



Moneyball

La pluie de millions qui s'abat encore sur le baseball majeur cet hiver n'a pas fini d'alimenter les débats dans les médias. À voir aller les Red Sox et les Yankees, on peut se demander si leurs rivaux de division vont même avoir envie de se présenter aux camps d'entraînement. Ils peuvent soit se résigner ou tenter quelque chose. Les Blue Jays de Toronto du Montréalais Alex Anthopoulos ont choisi, eux, de bâtir lentement sur la base des jeunes dans l'organisation en espérant certainement pouvoir répéter les exploits récents des Rays de Tampa Bay.

Un papier très intéressant de Jeremy Sandler, du National Post, au sujet de la frénésie médiatique autour des négociations de contrat. Les médias traditionnels, mais également maintenant les médias sociaux, sont de plus en plus mis à contribution pour tenter d'influencer l'issue des pourparlers. Et tout ça ne fait que contribuer à faire monter les prix.

Pendant ce temps, la guerre se poursuit entre les Yankees et les Red Sox, qui continuent leur shopping. Les deux équipes ont d'ailleurs soumis une offre à Russell Martin - les Jays aussi d'ailleurs.

Même les Reds de Cincinnati dépensent ces temps-ci. Mais modestement toutefois. Ils ont en effet consenti une prolongation de contrat de six ans et 51 millions à Jay Bruce. Une aubaine si on compare aux contrats qui se signent à Boston et à New York...

Photo: Reuters

Le receveur québécois Russell Martin.

Bonbons du vendredi

> Un bonbon sûr... Les fans des Red Sox savent déjà qu'à Fenway Park, en milieu de huitième manche, il est de coutume d'entonner en coeur, avec Neil Diamond, la chanson Sweet Caroline. Pour tous les partisans de l'équipe, cette chanson est devenue synonyme de soleil, de bons temps, de bonheur et d'une belle journée «au parc». L'extrait suivant anéantit complètement cette conception du bonheur. Il n'aurait pas pu choisir une autre chanson, non?

> Un tapis roulant + 5 crétins = une excellente vidéo. Parlant de crétins, en voici d'autres ici et ici qui ne donnent pas leur place.

> Un top 30 des athlètes féminines les plus «googlées» sur la Toile.



> Les joueuses du Bliss de Chicago, dans la Lingerie Football League, se sont associées à la PETA pour une campagne visant à bannir la fourrure. Je deviens un véritable spécialiste de la LFL grâce à cette chronique. Si j'étais Maxim Martin, je serais inquiet. Je pense que je vais envoyer mon CV à Anne-Marie Losique...

> Un top 10 des pires jeux ratés au soccer.

> Coeurs sensibles, s'abstenir.

> Don Cherry a prononcé un discours cette semaine lors de l'investiture du maire de Toronto, Rob Ford. Un discours à la hauteur de sa réputation.

Photo: Reuters

Stephen Harper s'est fait accompagner par quelques musiciens rock pour interpréter cinq chansons lors de la fête de Noël du Parti conservateur.