Marie-Hélène Chisholm a été embauchée par Judo Canada au poste d'entraîneure de l'équipe nationale féminine. Chisholm se joint donc au personnel d'entraîneurs composé de Nicolas Gill, entraîneur-chef du programme national, et de Sergio Pessoa père, entraîneur national de l'équipe masculine.

Chisholm, une judoka qui avait terminé cinquième lors des JO d'Athènes, en 2004, a annoncé sa retraite en 2008 après avoir été incapable de se qualifier pour les Jeux de Pékin. Elle devient la première femme à occuper un poste d'entraîneur national.

«Mon défi sera de créer un bel esprit d'équipe au sein du groupe féminin. Le secret est là», a déclaré Chisholm.

Judo Canada a indiqué avoir procédé, ces derniers mois, à une restructuration de l'organisme, ce qui a mené à la création du poste d'entraîneur pour l'équipe féminine.

«Nous avons beaucoup de travail et trois entraîneurs, ce n'est pas trop», a commenté Nicolas Gill, qui agira aussi comme directeur de la haute performance.

Marie-Hélène Chisholm aura pour tâche de renouveler le programme féminin, qui stagne depuis quelques années.

«Marie-Hélène est une excellente candidate puisqu'elle connaît bien le programme, a indiqué Gill. J'estime qu'elle viendra bien compléter l'équipe d'entraîneurs en ajoutant sa touche différente en terme de relation avec les athlètes. Cette facette est très importante pour nous. Marie-Hélène est très motivée et elle veut réussir autant que lorsqu'elle était athlète. De plus, elle est prête à apprendre, ce qui est une très belle qualité pour une entraîneure.»

Judo Canada a par ailleurs décidé de se doter, pour la première fois, d'un physiothérapeute à temps plein. Le poste sera occupé par l'ancienne judoka Isabelle Pearson.

Par ailleurs, dans le nouvel organigramme de Judo Canada, Adrien Landry occupera désormais les fonctions de chef de la direction, tandis qu'Andrzej Sadej se verra confier la direction du développement.