Le Luxembourgeois Andy Schleck (CSC) a indiqué jeudi qu'il y avait peut-être «une jalousie» derrière la fouille dont le véhicule de son père Johnny a été l'objet de la part des douanes à Vizille (Isère).

«Je ne comprends pas le truc derrière ça, je pense qu'il y a peut-être une jalousie derrière ou quelque chose comme ça», a déclaré le plus jeune des frères Schleck, maillot blanc du Tour de France.

«J'ai entendu que les douanes ont arrêté mon père et un très bon copain de notre famille, a ajouté Andy. Cela ne me pose pas de problèmes, je n'ai aucun doute. Je ne suis pas vraiment surpris, on a déjà vu beaucoup de choses comme ça.»

Aucun produit «dopant ou interdit n'a été découvert» dans la voiture de Johnny Schleck et aucun procès-verbal n'a été dressé, selon le parquet de Grenoble.

Le directeur sportif de la CSC Bjarne Riis n'a pas voulu entrer dans la polémique, se contentant de dire que la «police avait fait son travail».

«Il n'y a aucun problème. Ils n'ont rien trouvé, voilà c'est fini. En tant qu'équipe CSC, nous sommes tranquilles. On est ici pour faire de belles choses et la police pour faire son travail. Johnny ne fait pas partie de notre équipe, mais il est un ami de l'équipe car ses deux fils roulent pour nous.»

Le second véhicule fouillé par les douanes, une voiture de presse immatriculée au Luxembourg, était celle de René Thill, ancien journaliste du journal luxembourgeois Tageblatt.

«Les douanes m'ont arrêté et m'ont demandé si j'avais des produits illicites à déclarer. J'ai dit que j'avais des pilules pour la tension. Ils ont sorti toutes mes affaires sur la route, ils n'ont rien trouvé et m'ont souhaité bonne route après la fouille», a déclaré Thill, qui se dit «très proche des Schleck».

«Les policiers n'ont arrêté personne d'autre et ce n'est que plus tard que j'ai entendu à la radio que le véhicule de Johnny avait également été fouillé», a ajouté Thill, précisant que le père des Schleck était «terriblement choqué».

Il a aussi indiqué que Johnny Schleck ne devait pas se rendre à l'arrivée de la 18e étape jeudi à Saint-Etienne car il devait laisser les invités qu'il pilotait à l'aéroport à Lyon.

Selon la direction des douanes à Paris, ce contrôle entrait «dans le cadre des contrôles d'initiative à la recherche de produits dopants sur le Tour de France».

«Mes fils sont propres, avec tous les contrôles qu'ils font comment serait-il possible qu'ils ne soient pas propres ?», avait déclaré plus tôt dans la journée le père des frères Schleck, interrogé par i-Télé après la fouille.

Les douaniers étaient postés une trentaine de kilomètres après le départ de l'étape à Bourg-d'Oisans (Isère), avant l'entrée à Grenoble.