(Washington) Un ancien adepte des arts martiaux mixtes a été le premier, vendredi, à plaider coupable de l’agression d’un policier lors de la violente attaque du 6 janvier contre le Capitole à Washington par des partisans de Donald Trump.

Scott Fairlamb, 44 ans, encourt jusqu’à un peu plus de quatre ans de prison pour avoir participé à l’assaut mené contre le siège du Congrès, lorsque les parlementaires y étaient réunis pour certifier la victoire de Joe Biden contre le milliardaire républicain lors de la présidentielle de 2020.

Parmi les plus de 570 personnes arrêtées depuis, ce propriétaire d’une salle de sport, dont le frère est un agent chargé de la sécurité des personnalités américaines (« Secret Service »), a été vendredi le premier à plaider coupable d’avoir agressé un policier.

Des vidéos du 6 janvier le montrent en train de crier et de bloquer le passage à un policier tout en brandissant une matraque rétractable. Il exhorte des « patriotes » à désarmer le policier et à forcer l’entrée du bâtiment.

Scott Fairlamb a également plaidé coupable d’entrave au travail du Congrès.

Sa peine sera prononcée le 27 septembre.

Il pourrait en théorie risquer jusqu’à 20 ans de prison, mais l’absence de graves antécédents et les critères appliqués dans son cas pointent plutôt vers un maximum d’un peu plus de quatre ans, même si le juge pourrait en décider autrement.

Un deuxième homme, Devlyn Thompson, a plus tard vendredi également plaidé coupable d’agression envers un policier.

Le 6 janvier, il était dans un groupe qui avait jeté des projectiles contre des agents et pris leurs boucliers.

Lui aussi risque une peine maximale de vingt ans de prison, mais elle devrait se rapprocher de celle de M. Fairlamb.  

Le ministère américain de la Justice a annoncé vendredi que 570 personnes avaient été arrêtées pour leur participation à l’assaut du Capitole.

La plupart sont sous le coup de chefs d’accusation mineurs, accusés notamment d’être entrés illégalement dans le Capitole, mais plus de 170 font face à des accusations de délits plus lourds.