Une ville chinoise de 14 millions d'habitants va elle aussi, comme Pékin, limiter le nombre de plaques d'immatriculation qu'elle délivre tous les ans, afin de réduire la pollution de l'air et les embouteillages, ont indiqué les médias officiels.

Tianjin, située sur la côte nord-est à 120 km de Pékin, comptait 2,36 millions de véhicules enregistrés en 2012. La municipalité va limiter à 100 000 le nombre de nouvelles plaques attribuées chaque année, a indiqué l'agence Chine Nouvelle.

Le gouvernement local distribuera 60 000 plaques par tirage au sort, dont 10 000 réservées aux véhicules les moins gourmands en carburant. Il mettra aux enchères les 40 000 autres plaques.

Quelque 88% des plaques seront accordées à des particuliers et le reste à des entreprises et autres entités.

Quatre autres grandes villes de Chine ont annoncé ou mis en place des mesures similaires: Pékin, l'agglomération de Shanghai, Guiyang (sud-ouest) et Canton (sud).

Pékin, dont la population dépasse les 20 millions, avec 5,3 millions de véhicules, attribue un maximum de 240 000 plaques depuis 2011. La demande est telle que les chances de recevoir une plaque sont de un sur 80, selon le quotidien China Daily.

Tianjing va également, à partir de mars, interdire à 20% des véhicules de rouler tel ou tel jour de la semaine, en fonction du numéro de la plaque d'immatriculation, là encore une pratique introduite par Pékin, en 2008.

Sur les onze premiers mois de 2013, les Chinois ont acheté 19,86 millions de véhicules, en hausse de 13,5%, faisant de ce pays le plus grand marché automobile au monde.