Le Québec pourra continuer de réglementer les pesticides, après la conclusion d'une entente entre le Canada et Dow Agroscience en vertu du mécanisme d'arbitrage de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).

Dow réclamait des dommages de 2 millions depuis l'interdiction de plusieurs usages du pesticide 2,4-D. En vertu de l'entente, Dow ne recevra aucun dédommagement, mais «le gouvernement du Québec reconnaît les conclusions de Santé Canada selon lesquelles les produits contenant l'ingrédient actif 2,4-D ne présentent pas de risque inacceptable pour la santé humaine ou pour l'environnement, à condition que l'utilisateur suive les instructions indiquées sur l'étiquette».

L'entente spécifie toutefois que «les provinces et territoires du Canada peuvent réglementer (les pesticides) de telles façons qui peuvent s'avérer plus restrictives que ne le fait l'ARLA», l'agence fédérale de réglementation des pesticides.

Victoire aussi pour les municipalités, car Dow reconnaît qu'elles peuvent à leur tour adopter des réglementations plus restrictives que celles fixées par le fédéral ou Québec.