Deux espèces de baleines, dont la baleine à bosse, sont aujourd'hui moins menacées d'extinction grâce à la protection contre la pêche commerciale dont elles ont bénéficié, se félicite une étude publiée mardi.

En revanche, la situation des petits cétacés côtiers ou de rivière ainsi que d'autres espèces de baleines a empiré, selon l'étude de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) basée en Suisse.

Pour l'UICN qui met chaque à jour chaque année une «liste rouge» des espèces menacées, la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) est passée de la catégorie «vulnérable» à celle de «préoccupation mineure», soit à un faible niveau de risque d'extinction.

Cette amélioration pourrait cependant encourager les pays chasseurs à reprendre leur chasse de baleines à bosse.

Le Groenland a demandé en juin dernier l'autorisation d'ajouter 10 baleines à son quota annuel de chasse mais cette requête a été rejetée par la Commission baleinière internationale.

De son côté, le Japon a déclaré en juillet être prêt à ne pas chasser en Antarctique les baleines à bosse durant encore une année en échange de progrès des conversations internationales sur la chasse à la baleine.

En dépit des améliorations, près du quart des espèces de cétacés sont considérées comme menacées, dont 10%, soit neuf espèces, sont classées «en danger» ou «en danger critique d'extinction», selon l'UICN.

Une dizaine d'espèces sont passées à un niveau supérieur de risque d'extinction, tandis que seulement sept sont moins menacées.