Québec a lancé lundi un appel d'offres international afin d'obtenir des soumissions pour la démolition et la reconstruction de l'échangeur Turcot, à Montréal.

Ce projet, d'une valeur potentielle de 3 milliards $, sera réalisé sur une base similaire à un partenariat public-privé mais à une différence près: c'est le gouvernement qui en assumera l'entretien lorsque les travaux seront complétés.

L'appel d'offres prévoit qu'un seul soumissionnaire - qu'il s'agisse d'une entreprise seule ou d'un consortium - devra réaliser la totalité du projet, de la conception à la construction.

Le ministre des Transports, Pierre Moreau, a précisé que l'appel d'offres était lancé sur la scène internationale afin d'aller chercher la plus grande expertise possible.

Selon les paramètres de l'appel d'offres, les travaux devront débuter en 2013 et être terminés en 2017. Les éventuels dépassements de coûts devront être assumés par le soumissionnaire, puisque le ministre Moreau a bien averti que le gouvernement exige de connaître les coûts avant même que les travaux ne débutent.

Le ministère a précisé qu'un vérificateur du processus et un arbitre de conflits d'intérêts ont été nommés «pour garantir l'équité, la transparence, l'intégrité et la saine concurrence du processus de sélection».

L'appel d'offres prendra fin au printemps 2012 et les trois meilleures candidatures seront retenues. Ces trois candidats devront alors préparer une proposition technique et financière en vue de la sélection finale.