L’actualité bouge vite. Retour sur des évènements marquants de la semaine, histoire de vous faire une tête à temps pour vos soupers du week-end.

Trop plate pour nos ados, la télé d’ici ?

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

Des adolescents rencontrés à la Maison des jeunes de Beauharnois : Derek Leblanc, Anthony Poirier, Nathan Lajoie et Laurie-Anne Robidoux

Les statistiques le confirment : la télévision québécoise n’allume pas particulièrement nos ados. Qu’est-ce qui pourrait les amener à se brancher sur le contenu d’ici ? Le journaliste Marc-André Lemieux est allé à leur rencontre, et il a abordé la question avec différents acteurs du secteur télévisuel. Car oui, des solutions existent pour captiver la nouvelle génération, qui ne demande qu’à plonger dans des histoires humaines qui lui ressemblent. Il suffit de faire preuve d’audace !

Lisez l’article « La génération qui boude notre télé » de Marc-André Lemieux

Poids omniprésent

PHOTOMONTAGE LA PRESSE

Peut-on encore souhaiter perdre du poids ? Et en parler publiquement ?

Entre les experts en santé publique qui s’inquiètent de voir le taux d’obésité grimper dans la population et le discours pour une plus grande acceptation corporelle, un fossé semble se creuser. Peut-on encore souhaiter perdre du poids ? Et en parler publiquement ? « C’est normal de se sentir perdu », rassure Joëlle Emond, présidente de l’Ordre des diététistes-nutritionnistes du Québec, dans le dossier de notre collègue Catherine Handfield. Avec 65 % des Québécois qui souhaitent perdre du poids, la question revient très régulièrement dans la conversation. Un dossier à lire pour savoir comment l’aborder sans froisser nos proches.

Lisez le dossier « A-t-on encore le droit de vouloir perdre du poids ? » de Catherine Handfield

Des locataires en enfer

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Les murs de l’appartement de Michel Séguin sont constellés de moisissures. Et sa toilette ne fonctionne pas.

Les histoires d’horreur de rénovictions se multiplient ces dernières années. Or, le cas raconté cette semaine par notre journaliste d’enquête Katia Gagnon est si extrême qu’il marque les esprits. Incendie, inondations, moisissures, plafonds effondrés… tous les malheurs semblent s’abattre sur les locataires du 4790, rue Sainte-Catherine Est, à Montréal. « C’est le pire cas que j’ai vu en dix ans », s’indigne Annie Lapalme, de l’organisme Entraide-logement. L’immeuble, racheté en août par l’entreprise du promoteur Henry Zavriyev, illustre à lui seul tous les problèmes du logement dans la métropole. Une lecture essentielle, si difficile soit-elle.

Lisez le dossier « Le calvaire des locataires » de Katia Gagnon

Les coûteux malheurs du Stade olympique

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Le remplacement du toit et de l’anneau technique du Stade olympique coûterait au moins 750 millions de dollars.

C’est un peu comme le « jour de la marmotte »… L’aire de jeu du Stade olympique est fermée jusqu’à nouvel ordre, a-t-on appris cette semaine, ce qui empêchera la tenue d’évènements prévus de longue date. Des travaux préparatoires au remplacement du toit et de l’anneau technique expliquent la situation, ont fait savoir les gestionnaires des titanesques installations. Pourtant, le gouvernement du Québec n’a pas encore confirmé sa décision quant au remplacement de la toiture du stade, qui coûterait au moins 750 millions de dollars. Que faire avec le Stade ? Ça reste à voir, mais les élus écartent sans hésitation sa démolition, qui serait aussi fort coûteuse.

Lisez l’article « Plante et Québec refusent de condamner le Stade » de Tommy Chouinard et de Philippe Teisceira-Lessard

Les cerfs de Longueuil chassés à l’arbalète

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Manifestantes devant l’hôtel de ville de Longueuil, mercredi

Les émois d’une dizaine de manifestants n’y auront rien changé, la Ville de Longueuil amorcera finalement l’automne prochain l’abattage des cerfs de Virginie du parc Michel-Chartrand, a annoncé la mairesse Catherine Fournier, mercredi. La chasse contrôlée à l’arbalète sera menée par des chasseurs professionnels et la viande des bêtes tuées sera remise à des organismes de charité. Le printemps dernier, 117 cerfs fréquentaient le parc qui ne peut soutenir que 10 ou 15 bêtes. Résultat : les cervidés manquent de nourriture, ce qui compromet leur santé. Les policiers étaient nombreux à la conférence de presse de la mairesse, qui a reçu de nouvelles menaces liées à ce dossier.

Lisez l’article « Longueuil procédera à l’abattage l’automne prochain » d’Isabelle Ducas