L’actualité bouge vite. Retour sur des évènements marquants de la semaine, histoire de vous faire une tête à temps pour vos soupers du week-end.

Survivre ou disparaître sur Facebook

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Facebook peut supprimer sans préavis le compte d’un abonné qui a perdu la vie.

Quand un proche s’éteint, ses photos et ses publications sur les réseaux sociaux deviennent souvent de précieux souvenirs. Qui peuvent aider au processus de deuil. Or, il arrive que tout disparaisse d’un coup. Comme dans le cas de Daniel, un père mort subitement l’été dernier et dont le compte Facebook a été effacé sans préavis. Le géant Meta n’a pas répondu aux questions de notre journaliste Charles-Éric Blais-Poulin pour expliquer pourquoi il avait pris cette décision, qui n’a pas été révisée malgré la demande de ses enfants. Heureusement, ces enfants avaient eu la présence d’esprit de faire quelques saisies d’écran. Mince consolation…

Lisez l’enquête « De précieux souvenirs de leur défunt père évaporés » de Charles-Éric Blais-Poulin

Le bruit et l’âme de Montréal

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Grande fête hivernale dans le cadre du festival Igloofest, qui se tiendra de nouveau en février 2024. La réputation festive de Montréal pâtit d’un règlement antibruit.

La saison des partys de bureau bat son plein dans les restaurants et les bars de la métropole. Dans la joie, l’allégresse… et le bruit. Or, la vie nocturne animée de Montréal pâtit depuis de longs mois d’un règlement antibruit qui menace jusqu’à l’âme de la ville, écrit Maxime Bergeron. Des bars et des salles de spectacle, comme la SAT en plein cœur du Quartier des spectacles, ont reçu de fortes amendes à la suite de plaintes de citoyens parce que du bruit était « audible depuis l’extérieur ». La Ville promet une politique de la vie nocturne pour sauver le caractère festif de Montréal sous peu. Il est grand temps, estime notre chroniqueur.

Lisez la chronique « L’âme de Montréal menacée par la guerre au bruit » de Maxime Bergeron

Des boissons conçues pour elle

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

L’industrie submerge le marché de boissons sucrées et fruitées, qui atténuent le goût de l’alcool.

Pour certains d’entre nous, le temps des Fêtes amène une réflexion sur notre relation avec l’alcool. Les occasions de lever notre verre abondent et, qu’on le souhaite ou non, la publicité a aussi le pouvoir d’accentuer ce désir. Notre collègue Marie-Claude Malboeuf a publié un dossier qui nous a d’ailleurs appris cette semaine que les femmes sont particulièrement ciblées par l’industrie des boissons alcoolisées sucrées. Présentées dans des canettes colorées, ces boissons masquent le goût de l’alcool, et certaines sont conçues pour plaire à un certain marché féminin. Un dossier qui alimentera sans aucun doute la discussion.

Lisez le dossier « Marketing sans modération » de Marie-Claude Malboeuf

Chercher l’amour après 50 ans

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Où rencontre-t-on l’amour aujourd’hui après 50 ans ?

Réseau Contact a fermé à la fin de novembre, marquant du coup la fin d’une époque. Les membres de ce site avaient, en moyenne, autour de 50 ans, nous explique la journaliste Olivia Lévy. Mais comment trouver l’amour lorsqu’on a une vie professionnelle bien établie, et moins de possibilités de faire de nouvelles rencontres ? Au rayon des fruits et légumes ? Pas seulement ! Il faut garder l’esprit ouvert, racontent les intervenants de ce dossier à la fois instructif… et inspirant !

Lisez le dossier « À la recherche de l’amour à 50 et 60 ans » d’Olivia Lévy

Du respect, s’il vous plaît

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Les employés affectés à la vente, aux caisses et au service à la clientèle, postes majoritairement occupés par des femmes, sont particulièrement touchés par cette crise de la courtoisie.

Si vous sortez faire des courses en prévision des Fêtes, il est probable que vous remarquiez des affiches et des macarons vous invitant à être patient et respectueux avec le personnel des détaillants que vous visitez. Cette campagne de sensibilisation lancée par Détail Québec n’a rien d’exagéré, soulignent les commerçants à qui notre journaliste Nathaëlle Morissette a parlé. Pas moins de 33 % des caissières ont révélé avoir été l’objet d’actes de violence de la part de la clientèle, selon une étude menée l’an dernier par le Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail. Au signal, on prend une grande respiration !

Lisez le reportage « La crise de la courtoisie dans le commerce de détail » de Nathaëlle Morissette