PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Des milliers de travailleurs avaient déjà fait quelques jours de grève dans le cadre d’un mouvement inégalé depuis 50 ans lorsque, le 23 novembre, les syndiqués affiliés à la Fédération autonome de l’enseignement se sont joints à l’élan de solidarité, en déclenchant une grève générale illimitée. Lors d’une manifestation au parc Jarry ce jour-là, je sentais parmi la foule une énergie comparable à celles du printemps érable de 2012, que j’avais couvert à l’époque. Durant un discours enflammé, mon regard s’est posé sur celui de cette manifestante, qui était submergée par les émotions. — Patrick Sanfaçon, La Presse
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Le 22 novembre dernier, c’était le défilé des champions de la Coupe Grey, les Alouettes de Montréal, dans les rues du centre-ville. Une petite pluie d’automne tombait et la température frôlait le point de congélation, rien d’optimal pour le confort. La foule était tout de même présente tout le long du parcours d’environ deux kilomètres entre la rue Crescent et le Quartier des spectacles. La pluie avait cessé une fois tout le monde rendu à la scène aménagée pour accueillir et présenter les champions. Le secondeur Avery Williams en a remis en créant une pluie de bière qui a aspergé tous ceux qui se trouvaient sur le parterre. Il aura par la même occasion donné une image bien représentative des festivités. – François Roy, La Presse
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE
Pas facile de s’imaginer à quoi peut ressembler la disparition d’un lac. Bien connu des Charlevoisiens, le lac Monique s’est complètement vidé le 9 octobre dernier. Au sol, il ne reste que des chaloupes à sec et des centaines de souches d’arbres qui étaient tapies au fond du lac depuis sa création par la construction d’un barrage qui a finalement cédé cet automne. Du haut des airs, on pouvait vraiment prendre la mesure de l’ampleur du changement. – Edouard Plante-Fréchette, La Presse
PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE
La Presse a eu accès à la répétition générale et aux coulisses du spectacle Le Roy, la Rose et le Lou[p], le 4 novembre. Mon collègue Dominic Tardif m’a lancé un défi : utiliser deux petits appareils jetables pour documenter la soirée. Même si j’ai grandi à une époque où la photo argentique florissait, je n’ai moi-même travaillé qu’en numérique. J’ai donc fouillé pour connaître la vitesse, l’ouverture et l’ISO de ces appareils à un seul bouton. Toute la soirée, j’ai eu le réflexe de baisser la tête pour regarder « l’écran » inexistant du Kodak jetable, mais finalement, le plus gros stress a été de trouver un labo assez rapide pour développer les photos à temps pour la publication ! – Josie Desmarais, La Presse