Une fois par mois, nos photographes racontent l’histoire derrière une image marquante.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Après une affectation pour les écrans Immobilier, le 6 juillet dernier, je file vers le Quartier latin pour couvrir deux spectacles du festival Montréal complètement cirque. En chemin, on me demande une image « illustrant la canicule ». J’ai 20 minutes pour trouver mon sujet. Je mise pour les fontaines de l’esplanade de la Place des Arts. Un choix un peu cliché, mais efficace. Je n’ai pas le temps de discuter avec les parents et enfants qui s’y rafraîchissent pour leur demander la permission de montrer leurs visages dans La Presse. Je calibre donc mon appareil photo pour créer un contre-jour et ainsi mettre la lumière de la fin du jour en valeur. Puis j’envoie la photo pendant que je mange mon lunch de nouilles dans le stationnement souterrain. Très chic ! – Josie Desmarais, La Presse

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

L’équipe allemande s’entraîne dans le cadre du championnat international de rugby sous-marin, qui a eu lieu au Complexe sportif Claude-Robillard, à Montréal. Ce sport totalement inconnu pour moi suscitait à la fois l’intrigue et l’excitation quant à son possible aspect visuel. Cependant, à mon arrivée à la piscine, le 7 juillet, mon enthousiasme a rapidement cédé la place à la déception en constatant que toute l’action se déroulait sous l’eau. Comment rendre compte de cet évènement de manière captivante ? Heureusement, un ancien collègue photographe m’avait révélé un secret bien gardé de la piscine : des hublots cachés dans la salle mécanique. Grâce à une permission spéciale, j’ai pu les utiliser pour capturer les échanges de ballons fascinants. Bien que les hublots aient provoqué une déformation optique, j’estime que cela a ajouté une dimension artistique intéressante à mes photos. Comme quoi il y a toujours des solutions créatives pour immortaliser des moments uniques. – Alain Roberge, La Presse

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Yvon Deschamps sur scène pour l’ultime Gala du festival Juste pour rire, le 20 juillet. Je fais le plus beau métier du monde. J’ai la chance d’être au pied des étoiles filantes lorsqu’elles s’allument pour les figer dans le temps. J’ai toujours voulu être présent quand l’histoire s’écrit sous nos yeux, être témoin quand le temps met son signet sur une date précise. Le 20 juillet dernier, c’est une étoile tout court qui est venue briller pour une dernière fois, et les 2996 personnes présentes à la salle Wilfrid-Pelletier ont pu vivre une éphéméride en direct. J’ai eu la chance de capter ce moment pour le rendre immortel. – Dominick Gravel, La Presse

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Les gens disent que la pluie est bonne pour la pêche. Du moins, c’est ce que les passagers des quatre embarcations autorisées pour la pêche à la ouananiche au lac aux Sorciers, en Mauricie, s’efforçaient de croire en regardant les prévisions météorologiques en ce matin de début d’été. En chaloupe avec mon collègue Charles Lecavalier et un ami aux compétences de pêche adéquates pour l’occasion, nous espérions non seulement ramener de gros poissons, mais aussi une bonne histoire et de bonnes photos. Au lever du soleil, les quelques rayons du soleil qui se frayaient timidement un chemin entre les nuages nous ont remplis d’espoir. La lumière était belle, l’eau, calme et les pêcheurs, heureux. Mais vers 8 h, une pluie soutenue a débuté. J’ai finalement récolté plus de bonnes images que nous n’avons sorti de poissons. Heureusement, notre histoire de pêche s’est terminée en dégustant deux bonnes truites cuites sur le feu, les pieds au sec. Pour la ouananiche, il faudra gagner la loterie qui donne accès au lac encore une fois. – Edouard Plante-Fréchette, La Presse

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

J’ai eu l’occasion de documenter l’inauguration officielle du Réseau express métropolitain (REM), un moment important dans l’histoire des infrastructures et du transport collectif au Québec. À la suite des discours et photos protocolaires, on m’a demandé de montrer les premiers passagers à voyager dans les trains automatisés du REM. Cet usager qui portait un chandail de hockey aux couleurs de l’évènement ne pouvait être mieux placé ! – Hugo-Sébastien Aubert, La Presse