Sélectionné pour le 32e Festival des films du monde, Nothing Really Matters est le premier long métrage cinéma de Jean-Marc Piché. Produit par ses soins, ce premier film compte dans sa distribution Pascale Bussières et Yannick Bisson.

Sa sélection au FFM lui ouvre la porte de plusieurs distributeurs.

«C'est très encourageant! Je dois donner ça à Serge Losique (le président du FFM). C'est grâce au FFM que cela arrive. Je trouve que les Montréalais devraient être très fiers du FFM. C'est un vrai festival», dit le réalisateur, qui vit et travaille à Toronto.

Nothing Really Matters raconte l'histoire de Leo (Yannick Bisson), jeune homme au bord du suicide. Il se rappelle de sa vie des derniers mois: sa rencontre avec Carly (Pascale Bussières), et sa phobie du monde extérieur.

«C'est un film très personnel, d'une certaine façon, dit Jean-Marc Piché, qui signe le scénario avec sa compagne, Catlin Slothers. C'est parti du fait que moi-même je n'aime pas sortir. Le film est un peu une métaphore par rapport à ça.»

Tourné avec 300 000$, en 14 jours «et deux heures» - 1h30 à Paris, une demi-heure à New York, précise le réalisateur -, Nothing Really Matters se passe principalement dans l'appartement où Leo vit reclus. «Il vit les choses via l'internet, ce n'est pas vraiment une expérience personnelle.»

Jean-Marc Piché se félicite d'avoir pu attirer dans son premier film pour le cinéma Pascale Bussières et Yannick Bisson, mais aussi Kenneth Welsh. «J'ai eu les acteurs que je voulais, des acteurs qui sont fantastiques, qui se sont donnés à fond dans le projet. Ce sont de grands acteurs. C'est la première fois que j'ai vraiment senti une osmose entre les acteurs et moi.»

Nothing Really Matters est présenté aujourd'hui à 17h, au Quartier latin (salle 10) et mardi à 12h20, au Quartier latin (salle 14).