Mel Gibson n’a pas contesté vendredi les accusations de voies de fait sur son ex-conjointe, quelques heures après leur présentation en cour. L’acteur se voit infliger 36 mois de probation et doit prendre part pendant un an à une thérapie sur la violence conjugale.

Mel Gibson en a dit peu durant l’audience, reconnaissant simplement sa compréhension des accusations pesant contre lui.

La poursuite accuse Mel Gibson d’avoir «délibérément et illégalement» utilisé la force et la violence contre Mme Grigorieva, une musicienne d’origine russe âgée de 40 ans, lors d’une dispute survenue le 6 janvier 2010 à sa résidence de Malibu, en Californie.

Également vendredi, son ex-conjointe a été blanchie de l’accusation d’extorsion que l’acteur avait déposée contre elle.

Une source au courant du dossier avait révélé à l’Associated Press que le héros de Braveheart allait accepter une entente et qu’il n’irait probablement pas en prison.

Dans un communiqué publié plus tôt cette semaine, Blair Berk, l’avocat de Mel Gibson, avait indiqué que son client lui avait demandé de présenter une proposition au procureur de l’État afin de mettre un terme à l’affaire. Selon l’avocat, Mel Gibson craignait un impact négatif sur ses enfants, dont la petite fille qu’il a eue avec Oksana Grigorieva.

Ce n’est pas le premier coup dur que subit la réputation de l’acteur de 55 ans qui avait été sérieusement entachée en 2006 par son arrestation pour conduite avec facultés affaiblies. Un rapport de police mis en ligne par le site de nouvelles TMZ avait laissé entendre que la vedette avait tenu des propos antisémites et sexistes. Sa condamnation avait plus tard été annulée.

L’accusation survient une semaine avant la première du film The Beaver au festival South by Southwest à Austin, au Texas, dans lequel Mel Gibson interprète un homme troublé qui ne peut communiquer que par l’entremise d’une marionnette représentant un castor.