La Semaine de la critique, sélection parallèle du Festival de Cannes dédiée à la découverte de nouveaux talents, présentera sept longs métrages et onze courts pour sa 50e édition en mai.

«La guerre est déclarée» de la Française Valérie Donzelli, qui s’est fait connaître avec La reine des pommes, ouvrira la sélection. Et c’est aussi un film français, Pourquoi tu pleures?, de Katia Lewcowicz, qui a été choisi en clôture.

L’an dernier, la Semaine de la critique avait notamment lancé Le nom des gens avec Sara Forestier et Lionel Jospin en vedette surprise. Et depuis sa création en 1961, elle a révélé les talents prometteurs de cinéastes comme Bernardo Bertolucci, Amos Gitai, Ken Loach, Wong Kar-Wai et François Ozon.

Parmi les sept films sélectionnés cette année figurent The Slut de la jeune Israélienne Hagar Ben Asher ou le film australien Snowtown de Justin Kurzel sur l’histoire du tueur en série le plus meurtrier qu’ait connu le pays.

Les acacias, premier film argentin de Pablo Giorgello, est le road trip de 1500 km d’un camionneur taiseux et d’une jeune femme avec un bébé, tandis que le film bulgare Avé de Konstantin Bojanov s’intéresse à la rencontre d’un auto-stoppeur et d’une jeune fugueuse.

17 filles, des Françaises Delphine et Muriel Coulin, s’inspire d’un fait divers pour raconter l’histoire d’adolescentes qui décident, à la stupéfaction générale, de tomber enceintes en même temps.

Le Chinois Zou Peng présente Sauna on moon sur le gérant d’un spa à Guandong qui veut transformer son établissement en «royaume du plaisir» et l’Américain Jeff Nichols s’intéresse aux tourments d’un homme déstabilisé par son obsession des tornades dans Take Shelter.

Une projection exceptionnelle, pour fêter le cinquantenaire de la sélection, permettra de découvrir My Little Princess d’Eva Ionesco sur un couple mère-fille hors du commun avec Isabelle Huppert.

Une séance spéciale sera aussi consacrée à Walk Away Renée de l’Américain Jonathan Caouette, propulsé par son documentaire journal intime Tarnation en 2003, dont le film est consacré à sa mère Renée, atteinte de troubles mentaux.