George Clooney, en vedette dans The Ides of March, affirme qu’Hollywood peut être un lieu cruel, mais sans comparaison possible avec le monde de la politique.

L’acteur vedette, qui interprète un candidat à la présidence, a affirmé mercredi qu’il y avait une certaine loi de la jungle dans le monde du cinéma, tout en ajoutant constater un esprit de générosité parmi les comédiens qu’il perçoit peu en politique.

La plupart des acteurs sont «plutôt gentils les uns envers les autres», a soutenu aux médias George Clooney avant une projection du film au London Film Festival.

George Clooney a réalisé, co-scénarisé et produit ce récit du parcours d’un candidat aux primaires démocrates, dont le secrétaire idéaliste (Ryan Gosling) est empêtré dans un scandale à caractère sexuel dans les derniers jours de la campagne.

George Clooney a soutenu que le film, adapté d’une pièce de Beau Willimon, porte un regard particulièrement cynique sur la politique.

Il a souligné que le tournage s’était déroulé au coeur de la vague d’optimisme ayant accompagné l’élection du président Barack Obama en 2008. Trois ans plus tard, avec les querelles politiques et la morosité économique, cet état d’esprit optimiste s’est évaporé, a-t-il noté.

Faisant valoir que la politique est «cyclique», il a dit être plutôt confiant dans la bonne marche du pays.