En promotion au Royaume-Uni pour la sortie là-bas du film Minamata, l’acteur américain a brisé des mois de silences en accordant une rare entrevue au Sunday Times. Après avoir été accusé à plusieurs reprises par son ex-femme Amber Heard de violence conjugale et après avoir perdu son procès pour diffamation contre le tabloïd The Sun, l’acteur de 58 ans y a déploré être victime de boycottage de la part de Hollywood à cause de ses litiges juridiques.

C’est que le film réalisé par Andrew Levitas et produit par Depp, qui a été tourné en 2019 et présenté à la Berlinale en 2020, n’est toujours pas sorti aux États-Unis. Le réalisateur l’a d’ailleurs reproché il y a un mois au distributeur MGM.

Dans Minamata, Johnny Depp incarne le photojournaliste W. Eugene Smith, qui a témoigné des impacts de la pollution industrielle dans un village japonais en 1971. « Ce film mérite d’être vu », a déclaré Johnny Depp au Sunday Times, par respect pour l’équipe du film et les protagonistes de l’histoire.

« Nous avons regardé ces gens droit dans les yeux en leur disant que nous n’exploiterions pas leur histoire. Que le film serait respectueux. Je pense que nous avons tenu notre engagement, et d’autres doivent également maintenir le leur », a-t-il dit.

« Tout ça pour quoi… Pour Hollywood qui me boycotte ? Parce qu’un homme, un acteur, s’est retrouvé dans une situation compliquée ces dernières années ? », a-t-il ajouté, disant qu’il avait bien l’intention de continuer à se défendre.

« Vous savez, je fais le nécessaire pour aller là où il faut… Pour mettre les choses en lumière. »

Si le film n’est pas encore sorti aux États-Unis, une tournée des festivals européens s’amorce cependant pour sa vedette, qui se rendra entre autres au Festival de Karolvy Vary en République tchèque fin août et au Festival de San Sebastian en Espagne fin septembre.