Est-ce le signe d'une commercialisation prochaine? Toujours est-il que le concept e-Tron (prononcez i-Trone) d'Audi portait un costume de couleur différente qu'à Francfort, où cette étude a fait sa première apparition sous les projecteurs en septembre dernier.

Écarlate en Allemagne, la e-Tron présentée à Los Angeles paradait dans un survêtement orangé, tout aussi voyant. Hormis la teinte extérieure de sa carrosserie, cette Audi sous haute tension ne présentait aucune autre transformation sur le plan technique. Déposée sur une architecture modifiée de R8 (elle est plus courte de 17 cm), la e-Tron dissimule dans chacune de ses roues des moteurs électriques dont la puissance combinée équivaut à 313 chevaux sur un moteur à essence.

 

En dépit du poids de sa batterie au lithium-ion (470 kg) et de son rouage à quatre roues motrices, ce biplace n'en demeure pas moins plus léger qu'une R8 (35 kg de moins). Et, histoire de préserver le tempérament sportif de ce véhicule, les quatre moteurs peuvent appliquer un couple différent à chacune des roues, à la manière d'un différentiel autobloquant actif.

 

Pour l'heure, le constructeur allemand bride la vitesse de pointe du véhicule à 200 km/h, pour favoriser l'autonomie. Selon les concepteurs de l'e-Tron, celle-ci peut parcourir 248 kilomètres avant de nécessiter une recharge, laquelle réclame six à huit heures sur une prise standard. Un délai qui pourra être réduit à deux heures et demie sur une borne rapide.

 

Enfin si le nom de cette étude prête à sourire dans la langue de Molière, rassurez-vous les stratèges de la mise en marché cogitent actuellement sur une nouvelle appellation qui, promet-on, correspondra à la culture d'identification alphanumérique de la marque aux anneaux.

 

Par contre, contrairement à la rumeur qui circulait encore tout récemment, Audi n'aurait pas l'intention de la baptiser R4.