Volvo a toujours été reconnu pour ses familiales, carrées et spacieuses, qui faisaient le bonheur des antiquaires. C’est même la spécialité première du constructeur suédois, qui remet ça cette année avec le renouvellement des V70 et XC70.

Celles-ci s’annoncent aussi gourmandes (de bagages, s’entend) que les fameuses 240 et 740 d’antan.

 

S’il reprend les traits du V70, le XC70, présent à Montréal (il fera ses débuts en concessions au printemps prochain), s’en distingue par des protections de carrosserie inférieures, une garde au sol surélevée et une transmission intégrale démunie de blocage de différentiel ou de gamme de vitesses courtes.

 

D’accord, ce n’est pas un vrai 4x4, mais il se débrouille bien, surtout depuis qu’un système automatique de retenue en descente, similaire au HDC (Hill Descent Control) des Land Rover, veille sur lui. La XC70 soulève son capot au seul six cylindres en ligne de 3,2 litres, alors que la V70, dans sa version ultime, a droit à un moteur suralimenté par turbocompresseur.

 

Si les versions précédentes de ces deux familiales (V70 et XC70) péchaient par leur coffre moyen et leurs places arrière un peu étriquées, les nouvelles se chargent de tout corriger.

 

Le volume du coffre a été accru de 60 litres alors que l’empattement allongé de 70 mm profite directement aux passagers. Que l’on se rassure, ce n’est pas au détriment du credo maison, la sécurité passive. Et Volvo recule le seuil du pire en dotant ses voitures de qualités actives indiscutables.

 

Volvo reprend pour ses familiales le tableau de bord de la berline S80, d’ailleurs réussi dans son ensemble et clairement organisé.