Nissan crée le Juke-R, le «tout premier super multisegment», dixit le constructeur. Véritable croisement entre le Juke et la GT-R, il est simplement conçu pour le plaisir des yeux. Ou presque. Il n'est pas censé devenir une voiture de série.

Le Juke-R est à Nissan ce que l'Essence est à Infiniti. Une manière «de montrer ce que l'on sait faire», dit Didier Marsaud, directeur principal, communications d'entreprise, de Nissan Canada.

Conçu et mis au point par Nissan, construit par RML - un atelier spécialisé en sport automobile - en Europe, ce prototype est «un Juke qui se prend pour une GT-R... et il a raison», dit le constructeur. Sous son capot, un V6 biturbo de 3,8 litres directement issu de la GT-R. Sous le plancher, une boîte transaxe à six rapports avec arbre, renvois et cardans formant une transmission intégrale de GT-R modifiée pour la circonstance.

Par rapport au Juke que l'on connaît, cette voiture homologuée pour la route a des ailes élargies, ses passages de roues sont plus marqués, ses boucliers avant et arrière ont été redessinés et son aileron se découpe en deux parties.

Comme une GT-R

Le tableau de bord de ce Juke est équipé des jauges, cadrans et écran LCD sept pouces de la GT-R. La console centrale a en revanche été conservée. Deux sièges baquets ont été incorporés alors que la carrosserie repose sur un arceau de sécurité.

«Le Juke se prête parfaitement à un dérivé sportif et le Juke-R a pour mission d'explorer ce territoire. Aussi à l'aise sur route que sur circuit, le Juke-R rappelle deux des automobiles les plus excitantes de notre gamme», a affirmé Paul Willcox, vice-président, ventes et marketing, de Nissan Europe.

D'après Nissan Canada, le Juke-R n'est pas censé se retrouver chez les concessionnaires à terme, pas plus que tout produit qui pourrait en être dérivé. Seuls deux exemplaires seront assemblés.