En effet, les ingénieurs de Volvo sont partis d'une feuille blanche et ont réussi à tout réunir dans un ensemble très compact. D'ailleurs, la plate-forme de la XC90 sert de base aux nouvelles Ford Five Hundred et Freestyle.

En effet, les ingénieurs de Volvo sont partis d'une feuille blanche et ont réussi à tout réunir dans un ensemble très compact. D'ailleurs, la plate-forme de la XC90 sert de base aux nouvelles Ford Five Hundred et Freestyle.

Les deux moteurs disponibles, un cinq cylindres avec boîte automatique à cinq rapport et un six cylindres en ligne optionnel avec boîte à quatre vitesses, sont minutieusement placés dans une position transversale avant. Le premier (à un seul turbo) fait 208 chevaux, le deuxième (à deux turbos), 268 chevaux. Un V8 est en préparation.

Avec l'équipement approprié, une XC90 peut tirer jusqu'à 5000 livres. Incidemment, toutes les XC90 sont à traction intégrale. La majorité de la puissance passe aux roues avant (95%) mais elle est graduellement transférée à l'arrière si celles d'avant se mettent à patiner, le tout grâce à un différentiel Haldex électronique. Les XC90 arrivent avec l'antipatinage et le contrôle (très efficace) de stabilité.

Évidemment, qui dit Volvo dit sécurité. Cinq passagers peuvent prendre place à bord de ce véhicule en tout confort et en toute sécurité. Ils peuvent compter sur des coussins de sécurité avant et latéraux, des protection latérales, une coque très rigide résistante au renversement. La finition est exemplaire.

Selon que l'on abaisse les sièges d'arrière, on peut obtenir un espace de chargement de 43 à 93 pieds cubes, ce qui est bien acceptable.

La Volvo XC90 est une excellente grande routière. La tenue de route est rassurante, le freinage est bon mais la direction reste un peu floue et le rayon de braquage est trop grand. Malheureusement, ce n'est pas un excellent véhicule tout-terrain malgré que son système de motricité aux quatre roues soit bien conçu. C'est plutôt une grande familiale bien faite qui imite à merveille un utilitaire sport. D'où la surprise quand elle a été élue « Camionnette de l'année » il y a trois ans aux États-Unis.