Visuellement, l'Altima est plus facilement identifiable à la gamme Nissan: la calandre est en effet redessinée pour lui donner des airs de famille. À l'intérieur, la finition est également modifiée, notamment par l'introduction de nouveaux matériaux, dont des appliqués de chrome.

Visuellement, l'Altima est plus facilement identifiable à la gamme Nissan: la calandre est en effet redessinée pour lui donner des airs de famille. À l'intérieur, la finition est également modifiée, notamment par l'introduction de nouveaux matériaux, dont des appliqués de chrome.

Du côté mécanique, les versions 2.5 et 2.5 S héritent d'un quatre-cylindres de 2,5 litres, alors que les 3.5 SE et 3.5 SL sont munies d'un V6. Ce dernier gagne cinq chevaux, portant son total à 250. Une boîte manuelle est offerte de série dans toutes ces versions, mais une nouvelle boîte automatique à cinq rapports est disponible en option pour les éditions équipées du V6. Les autres versions ont droit à une automatique à quatre rapports.

Par ailleurs, mentionnons que le V6 de l'Altima est particulièrement fougueux. Moins bruyant et plus endurant que le quatre-cylindres, il est même plaisant avec une boîte automatique, malgré l'effet de couple omniprésent. C'est dire…

La version de base est particulièrement dégarnie. Les freins avec antiblocage sont optionnels dans tous les autres modèles, tandis qu'un système d'antipatinage est livré sur les véhicules à moteur V6 et boîte automatique.

L'édition SE-R, qui sera lancée un peu plus tard en 2005, vise quant à elle un public avide de sensations fortes. Il s'agit en fait d'une Altima 3.5 SE munie d'une suspension plus rigide et de barres stabilisatrices plus solides. Des roues en alliage de 18 pouces et des pneus unidirectionnels à cote Y sont également de la partie, tout comme un aileron unique, une calandre à l'air un peu plus «méchant» et un échappement de large diamètre.

Ça promet!

Enfin, l'habitacle est confortable, à défaut d'être élégant. La finition est inégale, et on remarque surtout du plastique. Par contre, il offre toutes les commodités les plus récentes, y compris la navigation par satellite.

Bref, l'Altima est l'une des intermédiaires les plus agréables à conduire. D'un style plus sportif que convivial et d'une finition discutable, cette japonaise est toutefois loin d'être ennuyante.