Kim Jong-il «a aperçu une voiture japonaise en panne, qui bloquait la route, et a ordonné à la Commission nationale de Défense de saisir les automobiles japonaises», a déclaré à Yonhap une source non identifiée.

Kim Jong-il «a aperçu une voiture japonaise en panne, qui bloquait la route, et a ordonné à la Commission nationale de Défense de saisir les automobiles japonaises», a déclaré à Yonhap une source non identifiée.

Cette commission est l'organe politique le plus élevé du pays et est dirigée par Kim Jong-il.

La décision pourrait également être reliée aux sanctions décrétées par le Japon après l'explosion de la première bombe atomique nord-coréenne, le 9 octobre.

Tokyo défend une politique sans concessions face à la dictature communiste, refusant notamment de fournir une assistance à la Corée du Nord sans «progrès tangibles» sur le dossier des Japonais enlevés par des espions nord-coréens dans les années 1970-80.

Yonhap précise cependant que l'ordre de Kim Jong-il pourrait être difficile à faire appliquer, la plupart des voitures circulant en Corée du Nord étant japonaises.