À l'impossible, nul n'est tenu, surtout avec un problème de trottle...Antoine Bessette a vécu un retour difficile à la compétition. Après deux mois loin des pistes de course, le pilote de Saint-Bruno a dégoté un volant en Formule Atlantique ce week-end avec l'écurie américaine Brooks Racing. Hier, il n'a pu faire mieux qu'un chrono de 1:35,867 pendant la première séance des qualifications, pour se classer en 23e et avant-dernière position. Il a terminé à 2,7 secondes du détenteur de la pole provisoire, le Français Simon Pagenaud. Le Torontois James Hinchcliffe a terminé deuxième.

À l'impossible, nul n'est tenu, surtout avec un problème de trottle...Antoine Bessette a vécu un retour difficile à la compétition. Après deux mois loin des pistes de course, le pilote de Saint-Bruno a dégoté un volant en Formule Atlantique ce week-end avec l'écurie américaine Brooks Racing. Hier, il n'a pu faire mieux qu'un chrono de 1:35,867 pendant la première séance des qualifications, pour se classer en 23e et avant-dernière position. Il a terminé à 2,7 secondes du détenteur de la pole provisoire, le Français Simon Pagenaud. Le Torontois James Hinchcliffe a terminé deuxième.

Il faut dire que Bessette ne revient pas dans les meilleures conditions: il atterrit dans une nouvelle écurie, à bord d'une nouvelle voiture et auprès d'un ingénieur tout neuf qui n'a jamais travaillé sur cette bagnole... Pire, le pilote de 24 ans a complètement perdu la séance d'essais du matin quand le capteur d'alimentation de sa monoplace a flanché.

« J'ai fait deux virages en avant-midi et c'est tout, lance Bessette. Je pensais pouvoir revenir en piste, mais on a passé toute la séance à réparer le problème. Après, en qualifications, il a fallu que je teste un peu les freins. En tout, j'ai eu quatre tours pour pousser un peu la voiture... »

Bessette et son équipe n'ont plus le choix: pour améliorer leur sort aujourd'hui, ils vont devoir tomber pile poil sur les bons réglages pour la qualification. « Ça ne m'est jamais arrivé en carrière, mais je suis prêt », lance le pilote en riant.

Pour dire vrai, Bessette ne se fait pas trop d'illusions sur son week-end. « Je ne viens pas pour les résultats, mais parce que ça me démangeait de courir. C'est une voiture de milieu de peloton qui n'a jamais fait mieux qu'une dixième place et j'arrive sans avoir fait aucun essai, dans un peloton très relevé. Les gars sont en fin de saison, ils connaissent leur voiture comme le fond de leur poche. Je me doute un peu de ce qui va se passer, mais la course me manquait trop! »

Bessette n'a disputé que trois épreuves avant d'arriver à Montréal: deux en Daytona Prototype en mai, et une en Formule Atlantique, avec l'écurie Gelles Racing.