Lipari a déjà un péage, mais le maire a décidé de faire passer le tarif de 1 à 5 euros (1,4 à 7,2 $CAN) en 2007. «J’espère que cela va faire un peu baisser le trafic , mais si cela ne marche pas, au moins nous remplirons les caisses de la commune» a déclaré Mariano Bruno au Corriere della Sera.

Chaque jour ouvrable ce sont plus de 600 000 voitures qui entrent dans Milan où, en 2005, la pollution atmosphérique a dépassé les limites 105 jours dans l’année.

Le péage se fera d’abord par l’achat de tickets «à gratter» puis, ultérieurement, la ville s’équipera de portiques pour le péage automatisé et de bornes électroniques.

Parmi les autres villes qui songent à recourir au péage pour tenter de faire baisser le flot de visiteurs et la pollution, la presse italienne cite Venise, qui accueille chaque année 20 millions de touristes, et Lipari, la capitale du petit archipel des îles éoliennes, au nord de la Sicile, qui enregistre annuellement le passage de 150 000 visiteurs.

La ville italienne de Milan a annoncé la mise en place, à partir de janvier, d’un péage pour les automobilistes voulant entrer dans la ville, pour tenter de soulager son centre embouteillé et pollué.

À partir de janvier prochain, les non-résidents devront acheter un ticket d’entrée dont le prix variera en fonction de la pollution engendrée par leur moteur, a annoncé Letizia Moratti, maire de cette ville du nord, citée jeudi dernier par la presse italienne.

Cette «taxe verte» destinée à désengorger le centre de la capitale économique de l’Italie devrait coûter entre 3 et 4 euros (4,30 et 5,75 $CAN), annonce la presse italienne.