Dans notre prochaine chronique:
Dans notre prochaine chronique:
la Chevrolet Venture.
Depuis 1989, la puissance du quatre cylindres de 1,8 litre est passée graduellement de 116 à 155 chevaux. Mais après avoir annoncé en 2001 que le 1,8 litre produisait 155 chevaux, Mazda avait dû reconnaître qu’elle avait gonflé par erreur la puissance de 15 chevaux! En réalité, la puissance du 1,8 litre n’avait augmenté que de deux maigres canassons. Pour corriger le tir, Mazda s’était empressé d’offrir aux propriétaires d’annuler la vente ou encore d’entretenir gratuitement leur véhicule durant la garantie de base, soit trois ans ou 80 000 km. En 2005, l’ajout d’un compresseur dans la MazdaSpeed avait permis d’augmenter la puissance à 178 chevaux.
Grâce à son court diamètre de braquage et la précision de sa boîte manuelle (oubliez la boîte automatique), cette petite japonaise était un incontournable dans la circulation urbaine. Son excellente tenue de route était due à l’équilibre de ses masses, à la rigidité de son châssis, et au calibrage de ses suspensions. Cependant, le conducteur devait se méfier des surfaces glissantes. En effet, même si la perte d’adhérence du train arrière était prévisible et facile à contrôler, il fallait faire preuve de diligence pour éviter les tête-à-queue.
Par ailleurs, tout propriétaire de Miata doit posséder un deuxième véhicule, car il est recommandé de ne pas utiliser cette propulsion en hiver, surtout que les bas de caisse sont vulnérables à la corrosion. Pour cette raison, il est conseillé d’acheter une Miata d’occasion qui a toujours été remisée durant la saison morte.
Il y a de ces voitures qu’on peut difficilement critiquer à cause de leur bouille sympathique. Même si elle se fait de plus en plus rare, il faut considérer la Mazda Miata comme la dernière de ces intouchables. À part quelques critiques sur l’étroitesse de son habitacle, la Miata a toujours été chouchoutée par la presse spécialisée. Inspirée des mythiques roadsters anglais MG, Triumph et Austin-Healey des années 60, la Miata est le cabriolet biplace le plus populaire de l’histoire. Depuis son dévoilement en 1989, les ventes ont dépassé les 800 000 unités. Elle devance la légendaire MGB (1962-1980) vendue à environ 500 000 unités.
Par rapport à la première génération, celle de 1989-1997, (il n’y a pas eu de millésime 1998), l’habitacle de la deuxième génération (1999-2005) était légèrement plus large alors que le coffre était presque la moitié plus grand. Outre cet espace additionnel, la silhouette était plus athlétique avec son capot bombé et ses phares fixes. On se rappellera que la première génération se caractérisait par ses phares escamotables. Une solution originale à l’époque, mais coûteuse et surtout peu commode en hiver. Par ailleurs, en remplacement de la rustique lunette en plastique, la deuxième version était mieux adaptée aux rigueurs du froid grâce à sa lunette en verre avec dégivreur. Même si le toit souple était demeuré à commande manuelle, il était mieux isolé et plus facile à manipuler que la précédente génération.