La société Nissan a connu tout un revirement au fil des ans.

De moribonde au tournant du siècle, elle est aujourd'hui florissante, et fait l'envie de bien des concurrents. La Maxima, la berline haut de gamme de la marque, incarne particulièrement bien la stratégie employée par le constructeur pour en arriver là : design plus dynamique, matériaux plus génériques et finition parfois imparfaite.

Il ne fait aucun doute que la Maxima s'adresse à ceux qui perçoivent la conduite de leur automobile comme une activité sportive. En plus de sa silhouette d'allure musculaire, la berline a aussi de quoi épater sous le capot. Un puissant V6, que Nissan exploite à bien des sauces, est de mise sur tous les modèles de la Maxima.

Ses performances sont reconnues depuis de nombreuses années. Une boîte manuelle à six rapports ou une automatique à cinq rapports en tirent le maximum. Son économie de carburant n'est pas vraiment remarquable, par contre.

 

Côté comportement routier, quelques systèmes électroniques assurent la tenue de route de la berline. La traction asservie est d'ailleurs active sur toutes les Maxima, depuis l'année dernière. Elle s'ajoute à une suspension indépendante qui dose étonnamment bien un certain confort et une rigidité visant à accroître le sentiment qu'il s'agit là d'une sportive.

 

Pour être profitable, Nissan a coupé dans les coûts de production de ses véhicules. Cela sous-entend qu'elle utilise plus souvent les mêmes matériaux et que leur qualité peut être révisée à la baisse. Ce type de manœuvre est surtout apparent dans l'habitacle, et la Maxima n'échappe pas à cette règle.

 

Pourtant, l'intérieur de la Maxima n'est pas pour autant dénué de charme, au contraire. Le design général est moderne et original, même si certains vous diront qu'il y a un peu trop de commandes éparpillées sur le tableau de bord. La visibilité est bonne, et l'ambiance est invitante, surtout si on a la chance de pouvoir profiter du toit panoramique proposé en option.

 

Bref, la recette fonctionne. La Maxima est dynamique et racée, même si elle ne cache pas toutes les économies faites par le constructeur lors de son assemblage. Dans les circonstances, tout le monde y trouve son compte.