L’utilitaire sport Touareg de Volkswagen est une véritable boîte à surprises. D’abord, il est difficile de concevoir que Volkswagen, un constructeur reconnu pour ses produits à la fois économiques et amusants à conduire, en soit rendu à nous proposer des véhicules de plus en plus coûteux.

Puis, il a réussi à produire un superbe véhicule tout terrain, le Touareg, qui, aux yeux de plusieurs, supplante ses concurrents les plus proches, qui sont aussi ses proches parents, les Porsche Cayenne et Audi Q7. Mais pourquoi ce réputé constructeur de voitures abordables les vend-il si cher?

 

Le Touareg 2 Le Touareg est de retour en 2008, mais en raison des milliers de petits changements subtils qu’il a connus, il s’appelle désormais le… Touareg 2! Pas trop subtil comme nom. Par contre, le véhicule conserve les caractéristiques principales qui ont fait sa réputation, une ligne agréable et un intérieur des mieux réalisés. Volkswagen voudrait bien que son Touareg soit considéré comme un véritable tout-terrain (et il l’est!), mais ce n’est pas ce que les acheteurs de Touareg recherchent d’abord. 

Pas étonnant qu’il soit populaire Sous le capot se cache un nouveau V6 de 3,6 litres de 265 chevaux ou un V8 de 4,2 litres qui fait 350 chevaux. La boîte automatique à six rapports est standard, ainsi que la transmission intégrale 4X motion. Pas de diesel… du moins pour le moment, mais une suspension pneumatique intéressante qui peut s’ajuster aux besoins du conducteur. Idéal pour le hors-route, mais qui s’y adonne? Puis, il y a toute cette panoplie d’accessoires électroniques qui devraient aider le conducteur encore une fois en situation hors route. Land Rover, me direz-vous, en fait du pareil, mais au moins, ses véhicules ont d’abord été conçus pour aller jouer en terrain accidenté. Mais avouons que Volkswagen conçoit des intérieurs parfois superbes, et le Touareg en est pourvu. De plus, il est confortable. Pas surprenant que plusieurs acheteurs le choisissent devant ses concurrents. Les cuirs sont plus beaux, plus colorés et l’aménagement mieux réussi. Mais il faudra en payer le prix.