Quand Jeep a annoncé la fin du Cherokee au profit du Liberty, on a versé une larme en voyant disparaître le robuste 4 x 4. Or voilà que Jeep renoue avec le passé en redessinant le Liberty à l’image de son prédécesseur.

Pourtant, ironiquement, le nouveau Liberty a été refait afin qu’il soit plus à l’aise sur la route, là où le Cherokee était plutôt bruyant et maladroit. Ça doit être ça, l’ironie du sort…

Utilité en tête Malgré tout, le Liberty conserve une priorité chère à Jeep (et à ses clients aussi, bien sûr) : l’utilité. Plus volumineux et d’apparence plus costaude, le petit VUS est évidemment plus spacieux à l’intérieur aussi. Jeep ajoute à cela un toit en toile amovible, un clin d’œil au TJ/Wrangler. Le gain d’espace est surtout consacré au volume utile: le coffre en profite le plus, tandis que les deux rangées de sièges sont aussi un peu plus confortables. On peut imaginer que la faute en revient à la nouvelle suspension indépendante à multibras, à l’arrière, qui améliore le comportement routier du véhicule et qui dégage aussi un peu plus d’espace dans le coffre. Sous le capot, le Liberty reprend le V6 de la génération précédente. Seule option au menu, une boîte manuelle à six rapports ou une automatique à quatre rapports. Sa consommation demeure tout à fait ordinaire, à environ 12 litres aux 100 kilomètres.

Divertissement à la carte En plus d’une batterie d’accessoires électroniques visant à améliorer la sécurité des occupants, Jeep ajoute au Liberty le système de divertissement MyGIG, une sono à écran tactile et commandes vocales, avec capacité de mains libres (pour votre cellulaire, vous savez, ce sera bientôt illégal de l’utiliser au volant) et mémoire intégrée de 20 gigaoctets, l’équivalent de 4000 pièces musicales au format standard. Comme on disait plus tôt: le style change, l’utilité demeure.