Elle a assurément une gueule d’enfer, cette Jaguar. Elle a aussi un peu d’Aston Martin dans le nez, et c’est peut-être pour cette raison que la XK aide la cause du constructeur britannique actuellement. Les amateurs achètent la XK parce que c’est une Jaguar, mais aussi parce qu’elle a pratiquement les mêmes pourtours que l’Aston.

En contrepartie, la facture est beaucoup moins salée. Ce n’est pas la même chose, me direz-vous, mais l’apparence a souvent le dessus sur les performances au moment de l’achat. Pour ceux qui en veulent un peu plus, la version R comblera sûrement

leurs attentes.

Raffinée à moitié Racée comme l’animal dont elle emprunte le nom, la Jaguar XK est bien tournée, surtout dans sa partie arrière, dont les ailes enveloppent bien les roues. C’est une véritable beauté sur roues. L’odeur du cuir sélectionné à la main est agréable, mais si vous observez attentivement tous les détails de l’habitacle, vous découvrirez quelques lacunes d’assemblage. Des objets décoratifs, comme l’enveloppe du miroir de pare-brise, se sont détachés lors de notre essai, ce qui est inacceptable pour une voiture de cette catégorie. Même si les boiseries ne sont pas toujours choisies avec goût, l’habillage de l’habitacle est bien conçu et bien agencé à l’ensemble. Vous pouvez même personnaliser la version Portfolio, qui propose des roues spéciales de 20 pouces, des prises d’air latérales en aluminium, des freins plus performants, une chaîne audio haut de gamme, le tout enveloppé d’une peinture noire Céleste exclusive.

La R est mieux Un seul moteur équipe la XK, mais il est livré avec deux plages de puissance. Le moteur de base produit 300 chevaux tandis que la version plus musclée propose 420 chevaux. C’est ce dernier qui affiche le plus bel équilibre. Mieux adapté à cette caisse relativement lourde, ce groupe motopropulseur n’est offert que dans le modèle XKR. En attendant l’arrivée de la nouvelle berline dérivée du concept C-XF, la XK va maintenir la notoriété de la marque.