Rouler le toit baissé au soleil, c'est formidable, mais à 100 km/h, le vent relatif est très bruyant et rend incompréhensible ce qu'on a beau hurler dans le microphone de son oreillette Bluetooth.

Débrancher le mains-libres et parler directement dans le cellulaire marche, mais c'est illégal. Alors le fabricant de matériel militaire et sportif (oui, ça existe) IASUS lance ce printemps une application pour décapotables de son système NT3 Throat Mic.

Ce dispositif s'inspire des interphones primitifs conçus vers la fin de la Première Guerre mondiale pour permettre aux pilotes d'avions et de chars d'assaut de parler aux autres membres de l'équipage. Le «microphone» est en fait un capteur de vibrations, posé directement sur la gorge. Il capte uniquement les vibrations générées par le larynx, donc aucun bruit ambiant.

Le produit est déjà vendu aux véliplanchistes, skieurs, motocyclistes, parachutistes et pilotes de course, mais il a été «testé» dans des conditions réelles encore plus dures: l'armée américaine et les marines portent des NT3 d'IASUS en Irak et en Afghanistan.