Depuis son introduction en 2001, en remplacement de la défunte Cirrus, la berline Sebring de Chrysler a toujours su tirer son épingle du jeu face à des rivales américaines et sud-coréennes comme les Chevrolet Malibu, Pontiac Grand Am et Oldsmobile Alero, et les Hyundai Sonata et Kia Magentis.

Pour ce faire, la Sebring misait sur une belle ligne de carrosserie rehaussée par une partie avant garnie de chrome et du logo ailé de Chrysler. La Sebring se distinguait également de ses principales rivales en proposant un habitacle spacieux empreint de sobriété.

 

Pourvue de baquets en cuir, cette américaine savait traiter avec soin ses occupants. Par ailleurs, malgré la mauvaise réputation de Chrysler au chapitre de la finition, celle de la Sebring était passable et égayée de petits détails bon chic bon genre.

Bref, à l'exception de la qualité médiocre des garnitures et de certains plastiques du tableau de bord, l'ancienne Sebring a toujours su défendre et représenter de façon honorable les voitures américaines dans le créneau des intermédiaires dominé par les: Toyota Camry et Honda Accord.

Offerte en plusieurs niveaux de finition et d'équipements, la Sebring proposait un choix de deux moteurs. Celle de la version de base était un quatre-cylindres de 2,4 litres (150 chevaux). Bruyant et gourmand à la pompe compte tenu de sa cylindrée, ce moteur était mal adapté à une voiture aussi lourde et il a connu une faible diffusion.

Même si le quatre-cylindres était jugé plus fiable que le V6 de 2,7 litres (200 chevaux), ce dernier avait la faveur des acheteurs. Comme la fiabilité des deux moteurs n'était pas au-dessus de tout soupçon, il est impératif, avant d'acheter, de faire inspecter le moteur et l'ensemble de la mécanique par un technicien qualifié. Les principales pièces à risque, et coûteuses à réparer, sont: le différentiel, la transmission, le climatiseur, et la crémaillère.

Par ailleurs, il est important de vérifier la garantie du groupe motopropulseur puisqu'elle diffère d'une année à l'autre. Quant au modèle coupé de la même génération, sa carrière a pris fin abruptement après une seule année de commercialisation, alors que les ventes n'arrivaient pas à décoller. Le coupé était propulsé par un V6 de 3 litres (198 chevaux).

À l'exception de la décapotable GTC (2003-2004) et du coupé LXi (2001) qui pouvaient être équipés d'une boîte manuelle à cinq vitesses, tous les autres modèles étaient associés à une boîte automatique à quatre rapports.

Sur la route, les accélérations (avec le V6) et le freinage se situaient dans la moyenne. Comparativement aux intermédiaires japonaises et allemandes, la Sebring affichait un tempérament plus sous-vireur et les suspensions étaient moins stables sur mauvais revêtement. Somme toute, cette Chrysler était et demeure plus à l'aise sur les grands boulevards que sur les petites routes en lacets.