Diplômée de l'École nationale de l'humour, Isabelle Ménard, après un premier spectacle solo et le Girly Show, a bifurqué avec succès vers l'animation et la chronique, autant à la télé qu'à la radio. Elle a couru les tapis rouges pour l'émission District V, animée par Herby Moreau, pendant cinq ans, passe à Entrée principale à Radio-Canada, pilotée par André Robitaille, en plus de se charger de l'animation de Selon l'opinion comique à MAtv. Depuis l'an dernier, elle coanime avec Anaïs Favron l'émission Avec ou sans cash, où elle parcourt les quatre coins du monde pour relater ses pérégrinations. Mais une voiture l'attend toujours à son retour à Montréal... pour le meilleur et pour le pire !

LA VOITURE QUI A MARQUÉ MON ENFANCE

Mes parents ont toujours eu des voitures cool : une Coccinelle jaune (1967), une Renault 5 (1982), la New Beetle rouge (1998), sans oublier notre beau Cabriolet de VW (2000). Mais ma préférée, c'était leur beau Jeep YJ Sahara (1988) taupe. J'étais tellement fière de descendre de cette voiture devant mes amis juste avant mes entraînements de soccer. Mais je me rappelle surtout qu'elle avait été volée. Nous n'avions retrouvé que la carrosserie dans un champ de Saint-Hubert... Elle avait perdu tous ses accessoires originaux. On a essayé tant bien que mal de la remonter, mais elle n'a jamais retrouvé sa prestance d'antan.

MA PREMIÈRE VOITURE

J'ai obtenu mon permis de conduire temporaire le jour de mon anniversaire, le 20 avril 1995, et quelques semaines plus tard, mes parents m'offraient ma toute première voiture : une Chevette sous-compacte à propulsion 1987, gris foncé et intérieur rouge, judicieusement surnommée « la crevette ». Même si elle perdait ses morceaux les uns après les autres, elle avait du coeur au ventre et elle m'aura quand même permis de promener mes amis d'un bout à l'autre de Saint-Hyacinthe, puisque j'étais l'une des premières à avoir sa propre voiture. La classe !

MA PIRE VOITURE

Je suis obligée de dire ma voiture actuelle... Pourtant, je l'ai tant aimée, ma Golf TDI noire 2006, même son éternel grondement provenant du moteur diesel ! C'est ma troisième Volkswagen, sans compter toutes celles de mes parents. J'ai toujours aimé cette marque, malgré tous les soucis récents. J'aime leur allure brute, solide, massive ! Malheureusement, les petits problèmes techniques et l'usure normale du temps sont venus à bout de ma passion pour cette petite voiture. Le « check engine » est allumé en permanence... Mais je dois admettre que c'est un peu de ma faute, j'aurais dû et surtout j'aurais pu mieux l'entretenir et lui permettre de vieillir mieux. Mais il est trop tard, je l'ai déjà abandonnée. Je compte les semaines avant de m'en départir !

LA VOITURE DE MES RÊVES

Plus jeune, je rêvais d'avoir une décapotable, mais j'ai rapidement réalisé qu'avoir constamment les cheveux dans les yeux et prendre des coups de soleil sur la tête, ce n'est définitivement pas pour moi ! Ces jours-ci, j'ai plutôt un petit faible pour le Classe G de Mercedes-Benz. À la fois parfait pour la campagne et les rues de Montréal ! Visiblement, j'aime les voitures au look aussi robuste que raffiné. Non pas pour des raisons de sécurité, mais simplement parce que c'est l'idéal pour affronter nos quatre saisons. Mais je risque toutefois de me procurer une voiture électrique bien avant de me retrouver au volant de la voiture de mes rêves, question de valeurs !