La célèbre sommelière et animatrice québécoise Jessica Harnois «trippe» bagnoles. Sa passion lui a été transmise par son père alors qu'elle était toute jeune. Elle passe aussi une grande partie de sa vie au volant, puisqu'elle parcourt le Québec pour promouvoir son propre vin, Bù, sans oublier Vins au féminin, son agence d'animation en sommellerie.

LA VOITURE QUI A MARQUÉ MON ENFANCE :

Mon père était un fanatique de voitures. Il avait des petites autos « sport ». Le petit char sport cool à l'époque, c'était la Fiero. La nôtre était blanche (1986). On vient de Granby, en Estrie, et c'était la première Fiero. Ensuite, il a acheté une Miata. Je devais avoir 7 ou 8 ans. Toutes les filles tripaient sur mon père à cause de son char. Je voyais l'impact qu'une auto pouvait avoir sur les femmes. Et sur les gars aussi. Les femmes avaient un oeil amoureux, les hommes étaient impressionnés et trouvaient ça cool. C'est ce dont je me souviens avec mes yeux d'enfant.

MA PREMIÈRE VOITURE :

Mon père m'a donné une de ses voitures quand j'étais au début de la vingtaine. C'était une vieille Mercedes-Benz (début des années 2000) quatre portes noire, classique. Il me l'a laissée parce qu'il la trouvait sécuritaire. Il savait que j'allais conduire vite, mais cette voiture, si elle était puissante, n'avait pas de moteur turbo. Il avait confiance en cette voiture-là. Il me l'a léguée, mais mine de rien, c'était quand même une voiture de luxe, j'étais jeune et les réparations coûtaient cher. Je l'ai troquée pour un Jeep Liberty Renegade avec de grosses lumières sur le top !

MA PIRE VOITURE :

Je n'ai pas eu de « pire » voiture. Je les ai toutes aimées. Mais le Jeep Liberty Renegade consomme quand même pas mal et quand tu tournes sec, ça penche un peu, tu as l'impression que tu peux virer de bord. C'était un peu carré, pas d'équilibre. Elle était noire. J'avais fait poser quatre gros spots parce que je tripais là-dessus. J'ai toujours rêvé de faire de la dirt road. J'aimais le look. Je l'ai gardée au moins deux ou trois ans, jusqu'à ce que je tombe sur les BMW.

MA VOITURE DE RÊVE :

À l'époque, on avait une Porsche Turbo ; ma voiture de rêve, je viens d'aller la magasiner, je suis direct dedans, c'est le Porsche Macan. Il est vraiment beau, accessible, il n'est pas trop flash. Il est noir, avec l'intérieur rouge, je me peux plus. Juste à en parler, je frise ! En fait, je me corrige, ma vraie voiture de rêve, c'est la Porsche GT, je l'ai toujours trouvée fabuleuse, c'est un hybride avec la Ferrari. J'aime la Porsche pour le son et la puissance. Ça me donne des frissons.

J'aurais pu mentionner la Tesla, je suis une tripeuse folle de leur marque, mais la problématique au Québec, moi avec le kilométrage que je fais, je ne peux juste pas me le permettre. D'abord dans mon condo, ils n'ont pas voté pour avoir la borne électrique, et deuxièmement, comme je parcours tout le Québec, l'autonomie ne me permettrait pas de faire tout ce que je fais. Pour le moment.