Maintenant que les Américains découvrent, contraints et forcés, les vertus de la petite voiture, la direction de Volkswagen répondra-t-elle positivement à l'appel de ses concessionnaires nord-américains qui, depuis des lunes, réclament la venue de la Polo sur leurs terres?

«Cela se discute, mais aucune décision n'a encore été arrêtée», précise John White, président et chef de la direction de Volkswagen Canada. Il faut reconnaître qu'au salon de Genève qui s'ouvre cette semaine, la Polo cherche avant tout à convaincre le public des vertus de sa refonte, lesquelles seront visibles en concessions à compter du mois de juin prochain. Et ce ne sera pas facile!

Avec son design ultra-classique et trop semblable à celui de son aînée, et avec la multiplication des modèles concurrents, cette Polo aura peine à faire la différence. Mais c'est précisément cela que VW cultive, ce culte de la différenciation avec les autres et de la fidélité à l'esprit Polo.

De fait, cette Polo promet de faire la même chose que la précédente, mais en mieux. Même si elle gagne en longueur et en largeur, mais perd quelques millimètres en hauteur, cette Polo s'annonce plus accueillante que sa devancière au chapitre de l'habitabilité et du volume de chargement.

Plusieurs mécaniques (de 1,2 à 1,6 litre) sont disponibles, mais aucune n'a encore été homologuée pour le marché nord-américain. À moins que le futur quatre-cylindres 1,6 litre TDi Bluemotion, dévoilé sous forme de concept à Genève, le soit un jour.

Si tel devait être le cas, elle jetterait un pavé dans la mare de la nouvelle Prius puisque selon les premiers tests effectués, l'allemande émettrait 3 grammes de CO2 par kilomètre de moins que la japonaise.