La société Chrysler, qui peine toujours à boucler ses fins de mois, a reçu tout un coup de pouce quand la société italienne Fiat a confirmé son intention d'acquérir, un jour, une part majoritaire de l'entreprise. Si, pour le moment, la participation financière du constructeur italien se limite à 35%, son apport réel, lui, semble bien plus important. Les rumeurs suggèrent que Fiat pourrait vendre son iconique Cinquecento en Amérique du Nord dès 2010, et peut-être même la version Pur-O2 de la petite voiture dévoilée l'automne dernier à Paris.

Ces rumeurs suggèrent que Fiat serait en mesure d'introduire dès l'an prochain pas moins de quatre de ses modèles dans les salles d'exposition de Chrysler en Amérique du Nord. Toutes des voitures de format compact ou sous-compact, ce qui manque cruellement au catalogue de Chrysler en ce moment.

 

Mieux: ces modèles pourraient aussi apporter au constructeur américain agonisant une bouffée d'air frais, au sens propre comme au figuré. La 500 Pur-O2 est une version de la petite italienne qui profite des bénéfices du système Eco Drive. Mis au point par la société allemande Bosch, ce dispositif arrêt-démarrage permet d'éteindre le moteur lorsque le véhicule est immobile. Ce système, jumelé à quelques autres révisions mécaniques et esthétiques, réduit les émissions polluantes de la Cinquecento à 115 g/km, une cote particulièrement peu élevée pour un véhicule à essence.

 

Pour y parvenir, Fiat a revu l'étagement des rapports de la boîte automatique Dualogic qui équipe actuellement la 500, afin d'optimiser le rendement du dispositif arrêt-démarrage, notamment. Des pneus à friction réduite sont aussi de mise, de même que quelques retouches à la carrosserie qui accroissent son aérodynamisme. En plus de ses faibles émissions polluantes, la 500 Pur-O2 est également moins énergivore d'environ 10% que le modèle original. Cela fait passer sa consommation moyenne d'essence de 6,3 litres à un peu moins de 5,7 L/100 km. En Europe, la Fiat 500 se vend à partir de 11 000 (17 000$CAN).