Québec va-t-il subventionner l’achat de VUS gloutons?

Quand le gouvernement du Québec a annoncé la mise en place d’un remboursement allant jusqu’à 1000 $ des taxes applicables à l’achat d’un véhicule hybride, le ministre des Finances, Michel Audet, ne se doutait pas que Dodge allait mettre en vente sous peu un VUS hybride, dont la consommation d’essence se situe tout de même à 16,9 l/100 km (au lieu des 19,7 l/100 km de l’édition orignale). Même chose à la société d’assurances générales Desjardins, qui récompense ses clients propriétaires d’une voiture à propulsion hybride en offrant une baisse de leur prime d’assurance auto. Le problème, comme le laissait entendre récemment Lincoln Kitman, chroniqueur du mensuel américain Automobile Magazine, c’est que ce type de mesure laisse croire que l’achat d’un Dodge Durango est une bonne idée. Pendant ce temps, l’acheteur d’une Honda Civic de base, qui ne reçoit aucun rabais de quiconque, ne consomme qu’environ 6 l/100 km...

Éthanol: une solution pour réduire la taille des cylindrées

Des chercheurs du réputé Massachusetts Institute of Technology (MIT) tentent d’améliorer l’efficacité énergétique des moteurs à essence grâce à l’éthanol. Selon eux, l’injection directe d’éthanol et la turbocompression permettraient de réduire la taille des cylindrées sans perte de puissance. Des essais préliminaires démontreraient que l’injection directe d’éthanol dans le cylindre réduirait de 30% la perte d’énergie du moteur et permettrait d’accroître son rapport de compression. De plus, la plus faible présence de résidus de carburant après l’explosion ouvrirait la voie à la turbocompression. En joignant les deux technologies, les chercheurs du MIT en sont venus à la conclusion qu’un moteur turbo (à essence) de 1,5 litre aurait la même puissance qu’un moteur à aspiration normale de 3 litres, tout en conservant une consommation d’essence inférieure de 30% s’il était assisté d’un système d’injection d’éthanol. Les deux carburants seraient emmagasinés dans deux réservoirs différents et leur mélange pourrait varier, de 5% à 100% d’éthanol.

Éthanol (bis): un producteur canadien prometteur

La société américaine Goldman Sachs vient d’investir 30 millions de dollars dans Iogen, pionnier canadien de la production à échelle commerciale d’éthanol cellulosique. Le groupe Shell a récemment investi une somme équivalente dans Iogen. Ces fonds serviront à accélérer la commercialisation des produits. Iogen est la seule entreprise au pays à utiliser des produits agricoles comme la paille, les pieds de maïs et le panic raide (switch grass) en éthanol. Une technique utilisant des procédés thermiques, chimiques et biochimiques permet à l’entreprise de traiter ces biomasses afin de produire jusqu’à 340 litres d’éthanol par tonne de fibre. Selon des calculs effectués par des agences spécialisées, les ressources agricoles actuelles de l’Amérique du Nord suffiraient à produire une quantité durable et suffisante de biomasse qui, transformées en éthanol, équivaudraient à 30% de la consommation de pétrole de sa population.

Un grand pas pour les piétons

Une entreprise allemande a conçu un appareil qui permettrait de quintupler votre vitesse de marche. À 25 km/h à pied, plus besoin de prendre l’auto en ville! C’est simple: le Poweriser est un système de ressorts qui s’installe aux pieds et qui permet de réaliser des enjambées de près de cinq mètres. L’appareil est fort populaire en Allemagne, où il sert à un sport extrême plutôt unique: les soubresauts, les culbutes et les vrilles en Poweriser sont le nec plus ultra de l’étiquette urbaine. Les collègues de l’émission allemande Galileo ont essayé le Poweriser. Ils ont démontré, avec une série de sauts de deux mètres, qu’il ne fallait pas être un athlète pour maîtriser l’appareil. Cinq minutes suffisent pour adopter la démarche requise. Selon un médecin interviewé durant l’émission, il ne serait pas plus exigeant physiquement d’aller au boulot en Poweriser que de prendre son vélo.