Pourtant, Spyker, un tout petit constructeur, ne produit qu'une centaine de voitures très exotiques par année. Le constructeur porte le nom d'une marque hollandaise qui a survécu de 1904 à 1925 et qui, en 2000, est ressuscitée pour produire des autos spectaculaires. En 2005, des intérêts financiers d'Abou Dhabi sont venus donner des ailes à la société, qui a alors acquis l'équipe de course Midland et l'a rebaptisée Spyker.

Pourtant, Spyker, un tout petit constructeur, ne produit qu'une centaine de voitures très exotiques par année. Le constructeur porte le nom d'une marque hollandaise qui a survécu de 1904 à 1925 et qui, en 2000, est ressuscitée pour produire des autos spectaculaires. En 2005, des intérêts financiers d'Abou Dhabi sont venus donner des ailes à la société, qui a alors acquis l'équipe de course Midland et l'a rebaptisée Spyker.

Le nouveau roadster Spyker C8 est une version cabriolet du coupé de la même marque. Spyker compte en exporter à peine une cinquantaine en Amérique du Nord. Un administrateur de la marque croit que deux ou trois pourraient se faufiler au Canada.

Une vraie exotique

La Spyker C8 Spyder est une véritable voiture exotique à deux places. Mue par un V8 central de 4,2 litres (issu d'Audi) combiné à une boîte manuelle et à la propulsion arrière, l'auto atteint les 100 km/h en moins de cinq secondes. Malgré son design un peu osé, les dirigeants croient qu'il a une ligne unique qui plaira à ceux qui veulent se distinguer. Notez que les portières s'ouvrent vers le haut. L'intérieur est tout aussi osé : le cuir y est présenté en pointes de diamant cousues, un motif prisé des «customizers» américains des années 50 et 60.

Grâce aux 400 chevaux du V8 Audi, la Spyker affiche des accélérations surprenantes. Les nouveaux pneus Vredesetin Sessanta qui équipent cette auto de luxe permettent au pilote de la Spyker C8 Spyder d'attaquer les circuits de course les plus sinueux avec une facilité que l'on ne pouvait imaginer au début.

Comme toute auto à moteur central, elle affiche un peu de survirage, mais rien qui ne puisse se corriger. La qualité de construction peut être inégale puisque c'est une voiture faite à la main. La C8 donne toutefois une impression de rigidité et de solidité exemplaires. Ce qui est enivrant, c'est le son des échappements, qui trahissent si facilement la puissance d'un V8.

Le prix d'une telle auto? Rien en dessous de 300 000 $US. Mais il y a tellement de véritables mordus de l'auto, au Québec, qu'il ne serait pas surprenant qu'on en voit au moins une sur nos routes l'été prochain.

Les frais de déplacement et d'hébergement pour ce reportage ont été payés par Vredestein.