Le magazine Capital affirme sur son site internet que M. Streiff mettrait la dernière main à «un plan de restructuration conduisant à la suppression en France et en Europe de 10 000 emplois dans le groupe et parmi ses sous-traitants».

Le magazine Capital affirme sur son site internet que M. Streiff mettrait la dernière main à «un plan de restructuration conduisant à la suppression en France et en Europe de 10 000 emplois dans le groupe et parmi ses sous-traitants».

Un porte-parole du premier constructeur automobile français a assuré vendredi qu'il n'y avait «pas de plan de restructuration ni de plan social en cours chez PSA».

Mais on rappelle chez PSA que le groupe a signé début avril un accord sur «la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences» (GPEC), visant à «anticiper les effets sur l'emploi de l'évolution de l'entreprise dans un environnement automobile fortement concurrentiel».

Cet accord comporte notamment un volet permettant la mise en oeuvre de mesures «incitatives, s'adressant à des salariés volontaires» pour les «cas de situation nécessitant une réduction ou une adéquation des effectifs». Une disposition qui laisse ouverte la possibilité d'un plan de départ volontaire.

On soulignait samedi chez PSA que d'éventuels départs volontaires ne constituaient «pas un plan de restructuration pour autant».

Le groupe a vu son bénéfice net chuter à 176 millions d'euros en 2006, contre 1,029 milliard en 2005. Le chiffre d'affaires de la division automobile a reculé de 1,1%.

À plusieurs reprises depuis son arrivée en février, Christian Streiff a répété que les moyens du groupe étaient conçus pour produire 4 millions de véhicules, alors que les ventes en 2006 n'on été que de 3,37 millions.