Plus légère et plus rigide que le modèle antérieur, la nouvelle XKR se reconnaît physiquement à ses ouïes d’aération sur le capot et les ailes avant, sa calandre «plus agressive» (dixit Jaguar) et ses jantes au dessin spécifique. À l’intérieur, on retrouve des appliqués d’aluminium et des baquets plus enveloppants.

Les résultats de la marque britannique ne sont pas à la hauteur des espérances de Ford (son propriétaire), mais celui-ci garde la foi. Le lancement de la XK, l’année dernière, ne pourra certainement pas à lui seul relever la marque de Conventry, mais donne espoir.

Coupé ou cabriolet, la XK joue de son charme pour séduire les amateurs de voitures racées. Elle s’offre même une ligne inspirée de ses cousines Aston Martin, tout en faisant référence à la mythique Type E. Par rapport à la version précédente, cette XK conserve une longueur similaire mais son empattement fait un bond en avant. Résultat, le profil est plus harmonieux, débarrassé d’importants porte-à-faux. L’habitabilité y gagne aussi quoique les places arrière demeurent toujours aussi étriquées.

Construite en aluminium comme la grande XJ, la XK parvient à offrir un rapport poids puissance similaire à l’ancienne version XKR. Cette dernière incidemment est de retour cette année et dispose d’une mécanique suralimentée par compresseur de 420 chevaux. Selon son constructeur, la XKR met un peu moins de 5 secondes pour atteindre les 100 km/h à la suite d’un départ arrêté.