L'hiver est la saison la plus difficile pour bien des conducteurs, et plusieurs constatent de plus en plus les bénéfices du rouage intégral. Mais tous les rouages intégraux ne sont pas égaux.

L'hiver est la saison la plus difficile pour bien des conducteurs, et plusieurs constatent de plus en plus les bénéfices du rouage intégral. Mais tous les rouages intégraux ne sont pas égaux.

Subaru a été la première compagnie automobile à offrir uniquement des véhicules à rouage intégral à compter de 1996. Plusieurs autres constructeurs en ont aussi proposé. En 2007, la nouvelle Suzuki SX4 devient une des voitures à rouage intégral les plus abordables sur le marché. Mais est-elle à la hauteur de l'Impreza?

Deux visions différentes

Suzuki a opté avec la SX4 pour un mode quatre roues motrices débrayable. C'est le système le plus simple et le moins coûteux. La SX4 existe en deux roues motrices ou avec une transmission intégrale i-AWD. En 4x4, le conducteur peut choisir simplement, en appuyant sur un bouton, de conduire en deux roues motrices, en mode 4WD automatique (distribuant la puissance à deux ou quatre roues en fonction des circonstances), ou en quatre roues motrices verrouillées (une fois les 60 km/h dépassés, la transmission retourne en mode 4WD automatique). Si le coût est abordable, le principal inconvénient est de laisser au conducteur la responsabilité de décider si les conditions routières nécessitent le recours aux quatre roues motrices. Le conducteur doit également décider quand il est temps de les désactiver.

Depuis ses débuts, Subaru a opté pour un système à quatre roues motrices à prise constante. Le conducteur profite donc toujours des avantages des quatre roues motrices sans avoir à jouer avec un levier ou un interrupteur. Son principal inconvénient est de consommer davantage de carburant que des véhicules à rouage débrayable.

Sur la route

Son format prédestine la SX4 à la vie urbaine. Avec une longueur de 4,16 mètres, c'est un véritable passe-partout. La garde au sol plutôt élevée offre une bonne vision panoramique. Voiture facile à vivre au quotidien, elle offre cependant des espaces de rangement tout juste suffisants.

Comme dans bien des produits de la famille Suzuki, les chevaux annoncés sont difficiles à trouver. La SX4 annonce 143 chevaux et honnêtement, j'en cherche encore 25. La petite bête ne manque pas de reprises. J'ai de loin préféré la fluidité de la boîte manuelle à cinq rapports. Sur bitume, la tenue de route de la Suzuki est meilleure lorsque la transmission intégrale est branchée sur le mode automatique. Cela permet de transférer une partie du couple aux roues arrière en cas de besoin. En mode deux roues motrices, la tendance au sous-virage se fait davantage remarquer.

Les sièges de l'Impreza sont bien galbés. La direction est douce et précise, il y a un excellent rayon de braquage et le freinage est facile à doser. L'amortissement plus confortable que sportif confirme la vocation familiale de la 2,5i et permet d'affronter de longs parcours. Le moteur demeure encore bruyant en accélération. Heureusement, cet effet s'estompe une fois la vitesse de croisière atteinte. La grande force de toute cette gamme de voitures demeure la traction intégrale. Rares sont les voitures qui donnent autant l'impression d'être en liaison directe avec le sol encore plus dans cette échelle de prix. L'Impreza est dans une catégorie à part au chapitre de la conduite.

Conclusion

Quand on songe à faire l'achat d'une compacte, on pense rarement à l'Impreza. Et pourtant, il n'existe pas de voiture mieux adaptée à notre climat. La Suzuki est certes amusante et constitue aussi un bon choix, mais pour réellement affronter toutes les rigueurs de nos quatre saisons, ne vous contentez pas d'un substitut quand Subaru vous offre la réelle solution!