« Ce qui saute aux yeux, le printemps, ce sont les traces de sel dans les tapis, raconte Carl Chatigny de Lave Auto à la main Du Vallon. Essayer d’enlever ça avec de l’eau chaude et du vinaigre avec un petit appareil maison pour enlever l’eau, ça ne donnera pas de bon résultat. » Une fois que le tapis aura séché, les traces réapparaîtront.

« Ce qui saute aux yeux, le printemps, ce sont les traces de sel dans les tapis, raconte Carl Chatigny de Lave Auto à la main Du Vallon. Essayer d’enlever ça avec de l’eau chaude et du vinaigre avec un petit appareil maison pour enlever l’eau, ça ne donnera pas de bon résultat. » Une fois que le tapis aura séché, les traces réapparaîtront.

« Il faut un appareil professionnel à la vapeur pour dissoudre tous les résidus et les aspirer complètement pour faire un travail en profondeur », ajoute pour sa part Nicolas Mongrain de Lave Auto Charest.

Le nettoyage des tapis à la vapeur avec un lavage intérieur extérieur du véhicule coûte entre 60 $ et 100 $ selon qu’il s’agisse d’une automobile standard ou d’une minifourgonnette ou bien d’un VUS. Le travail prend environ 1 heure 30. Selon les endroits visités, les prix varient en fonction de la grosseur du véhicule. Un lavage seulement coûtera entre 15 $ et 20 $.

Après le lavage, pour garder le lustre du véhicule, les clients peuvent ajouter le cirage. Autant M. Chatigny que M. Mongrain recommandent une désoxydation de la peinture. Sur les véhicules de couleur pâle, les taches d’oxydation sont souvent très visibles après l’hiver. Il ne s’agit pas de rouille, car il s’agit de la poussière métallique provenant des freins. Elle colle à la peinture et s’oxyde. Pour l’enlever, les spécialistes utilisent un traitement à base d’acide. C’est moins dommageable et le traitement n’altère pas le lustre de la peinture comme le nettoyage au « compound », une pâte abrasive qui ne fait pas un aussi beau ni un aussi bon travail. Par la suite, il faut nécessairement protéger la peinture avec une nouvelle couche de cire.

Sans l’étape de désoxydation, le nettoyage et l’application d’une cire de base coûteront entre 80 $ et 100 $, avec le traitement pour enlever l’oxydation, la facture grimpe à 140 $ et plus selon le type de véhicule. Il faut compter entre deux et trois heures de travail avant de récupérer l’auto.

Les deux spécialistes se méfient des commerçants qui annoncent un traitement à base de « compound » à 99 $ pour redonner le lustre aux véhicules. M. Chatigny donne pour preuve les autos arrivant des encans à qui l’on a fait subir ce traitement. « C’est bien beau sur le coup, lance-t-il, mais après deux ou trois lavages, on voit apparaître les tourbillons. La technique est mauvaise parce que l’on fait un traitement à l’abrasif qui a pour effet d’amincir la couche de vernis (clear coat), puis, on applique une seule couche de cire. Si le client magasine un prix et non un service, il risque de payer cher pour faire abîmer sa peinture. »

Le vrai traitement à base de « compound », disent les spécialistes, coûte entre 300 $ et 400 $. Il se fait en plusieurs étapes, dont les plus importantes, lors de l’application des couches de cire, qui servent à rééquilibrer la peinture.

Autos neuves

Les nouveaux propriétaires d’automobiles peuvent aussi faire appliquer un traitement protecteur sur leur nouveau bijou et sur les tissus pour conserver l’apparence du véhicule le plus longtemps possible. Toutefois, les spécialistes proposeront davantage les scellants de peinture à ceux qui gardent leur véhicule pendant plusieurs années. En général, ceux et celles optant pour la location sont peu enclins à payer pour ce type de protection.

En général, un scellant coûte environ 150 $ et dure au maximum deux ans, affirment MM. Chatigny et Mongrain. Ceux qui offrent des produits garantissent pour cinq ans pour 300 $ ou 400 $ ajoute une inspection annuelle avec un traitement dit « rénovateur ».

Une fois que la carrosserie a repris son éclat et que les tapis sont propres, le consommateur peut songer à imperméabiliser les tissus des banquettes et les tapis. Ce n’est pas un antitache à proprement parler, mais si le petit dernier échappe son jus de raisin sur le siège et le tapis, il faudra éponger, mais il ne devrait pas rester de traces. La protection des tissus vaut une quarantaine de dollars.

Reste les sièges en cuir. Selon M. Chatigny, les propriétaires de véhicules à l’intérieur en cuir négligent souvent les traitements croyant à tort que le cuir peut tout endurer. « Au contraire, affirme-t-il. Le cuir non traité perdra sa souplesse et fendillera après trois ou quatre ans. » Le traitement annuel vaut près de 40 $.

Après tout cela, il ne reste qu’à profiter du beau temps sur les routes si l’hiver finit par laisser la place au printemps !