Le système mis en oeuvre, conçu avec le premier opérateur mobile japonais NTT DoCoMo, récupère les informations de localisation GPS des piétons équipés d'un mobile intégrant cette fonction de positionnement, et les confronte à celles correspondant aux véhicules pour prévenir ces derniers du danger.

Le système mis en oeuvre, conçu avec le premier opérateur mobile japonais NTT DoCoMo, récupère les informations de localisation GPS des piétons équipés d'un mobile intégrant cette fonction de positionnement, et les confronte à celles correspondant aux véhicules pour prévenir ces derniers du danger.

Une alerte s'affiche alors sur l'écran du système de radionavigation automobile.

«Avec ce test, nous voulons étudier quelles sont les informations pertinentes à donner au conducteur et à quel moment, dans le but de minimiser les risques d'accident», a expliqué Nissan dans un communiqué.

Depuis le 1er avril, tous les nouveaux modèles de téléphones portables vendus au Japon doivent obligatoirement intégrer un module de positionnement par satellite (GPS).

Cette initiative a initialement été prise pour permettre aux services de secours de localiser automatiquement la provenance géographique d'un appel passé depuis un mobile.

Divers autres systèmes pour réduire le nombre d'accidents impliquant des piétons sont expérimentés par les constructeurs automobiles et groupes d'électroniques nippons, avec le très fort soutien des pouvoirs publics.

Le vieillissement de la population japonaise, et donc l'augmentation du nombre de personnes âgées au volant ou traversant lentement les rues, fait craindre une augmentation des victimes d'accidents, même si le nombre de tués sur les routes n'a cessé de baisser depuis les années 70

grâce aux progrès techniques.