L'IIHS a changé ses méthodes de vérification pour y inclure des simulacres de chocs ressemblant le plus à de véritables impacts entre autos. L'organisme a ainsi découvert plusieurs problèmes, dont l'alignement géométrique des pare-chocs entre divers véhicules. Et si l'alignement est bon, il y a de fortes chances que les pare-chocs ne soient pas faits pour absorber l'impact. Par conséquent, les consommateurs doivent payer très cher les pièces à remplacer.
L'IIHS a changé ses méthodes de vérification pour y inclure des simulacres de chocs ressemblant le plus à de véritables impacts entre autos. L'organisme a ainsi découvert plusieurs problèmes, dont l'alignement géométrique des pare-chocs entre divers véhicules. Et si l'alignement est bon, il y a de fortes chances que les pare-chocs ne soient pas faits pour absorber l'impact. Par conséquent, les consommateurs doivent payer très cher les pièces à remplacer.
L'IIHS a utilisé un certain nombre de voitures populaires (Mitsubishi Galant, Toyota Camry, Mazda6, Ford Fusion, Volvo S40, Kia Optima (Magentis), Saturn Aura, Nissan Altima, Chevrolet Malibu, Subaru Legacy, Chrysler Sebring, Hyundai Sonata, Honda Accord, Volkswagen Passat, Pontiac G6, Volkswagen Jetta et Nissan Maxima) et a comptabilisé les coûts de réparation d'un impact avant à plat, du coin avant, d'un impact arrière à plat et du coin arrière. Les vitesses fixées pour ces tests étaient de 6 m/h (10 km/h) pour le contact à plat et de 3 m/h (5 km/h) contre une barrière métallique couverte de plastique flexible reproduisant ainsi un autre pare-chocs d'auto.
La Mitsubishi Galant est l'auto qui a subi les dommages les moins importants, avec un total de 4277 $US, et à l'autre extrême, la Nissan Maxima en a eu pour 9051 $US. Au milieu du peloton, la Ford Fusion n'a subi que 5030 $US de dommages, alors qu'un propriétaire de Volkswagen Jetta se retrouverait avec une facture de 9020 $US.
La facture totale des dommages sur la Ford Escort 1981 n'était que de 469 $, rappelle l'organisme. Plus encore, les dommages de coin avant et coin arrière sur cette auto étaient nuls.
L'IIHS en déduit que les pare-chocs sont mal conçus, qu'ils ne sont pas faits pour rencontrer ceux des VUS et qu'ils sont essentiellement dessinés pour le style d'abord. L'autre facteur, c'est celui des prix des pièces selon les marques. Par exemple, aux États-Unis, le prix d'un phare de Chrysler Sebring est de 169 $US, par rapport à 571 $US pour la Mazda6.
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Pour en savoir plus
» www.iihs.org